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Fermeture réclamée de plusieurs sites nucléaires


Les centrales vieillissantes en Belgique, France et Suisse sont dans le collimateur des anti-nucléaire en Europe. (Photo AFP)

Les antinucléaires alsaciens ont écrit à François Hollande, à la chancelière allemande Angela Merkel et au président du Parlement européen Martin Schulz, pour réclamer de nouveau la fermeture de la centrale de Fessenheim, ainsi que celles de Doel et Tihange notamment.

« L’accident nucléaire grave est toujours possible », estiment les militants anti-nucléaire dans une lettre ouverte adressée aux dirigeants français, allemand et européen avant leur entrevue prévue dimanche à Strasbourg.

Le courrier est signé par les associations Stop Fessenheim, Stop Transports-Halte au nucléaire, Alsace Nature, le Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin et par un collectif de citoyens.

« Aussi grave » que la crise migratoire

Hormis Fessenheim (Haut-Rhin), les militants demandent aux trois dirigeants d’arrêter « définitivement et tout de suite » les sites nucléaires de Doel et de Tihange (Belgique). Ainsi que ceux de Beznau et Mühleberg (Suisse).

« Ces sites ne sont pas un problème national mais européen au moins aussi grave que celui, actuel, des réfugiées », écrivent-ils.

Les associations rappellent encore à François Hollande sa promesse de campagne de fermer Fessenheim « avant les élections du printemps 2017 », dénonçant « l’immobilisme » sur ce sujet qui « montre une fois encore que le lobby nucléaire est un poids et un frein énormes pour notre pays ».

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