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Crash Germanwings : commémoration un an après jour pour jour


605 proches des victimes sont attendus jeudi, dans les Alpes de Haute-Provence. (Photo AFP)

Six cent cinq proches des victimes de l’accident de l’A320 de Germanwings, originaires pour beaucoup d’Allemagne et d’Espagne, sont attendus dans les Alpes-de-Haute-Provence jeudi pour une cérémonie de commémoration organisée un an jour pour jour après le drame.

Dès mercredi, des plaques commémoratives ont été dévoilées à Barcelone, point de départ en mars 2015 de l’appareil de la filiale de la Lufthansa, et à Düsseldorf, sa destination. A l’aéroport de Barcelone, des dizaines de proches des victimes – dont beaucoup vêtus de noir – ont participé à un rassemblement aux côtés des équipes de secours et des représentants des autorités, dont le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. Les participants y ont également exprimé leur soutien aux victimes des attentats de Bruxelles qui ont fait une trentaine de morts mardi.

A Düsseldorf, les proches des 72 victimes allemandes se sont recueillis en privé dans une « pièce du silence » dans le principal terminal de l’aéroport, déjà dédiée aux 17 morts dus à un incendie survenu dans l’aéroport en 1996.

Respect de l’intimité des familles

Au total, 605 proches des victimes étaient attendus en France mercredi. Ils devaient arriver par des vols affrétés par la Lufthansa pour les cérémonies organisées en France, a précisé le préfet des Alpes-de-Haute-Provence Bernard Guérin au cours d’une conférence de presse à la préfecture à Digne-les-Bains. « Aucun représentant officiel français ou étranger n’est attendu » aux cérémonies organisées jeudi au Vernet, à proximité des lieux du crash, a rappelé le préfet, soulignant que les familles ne souhaitaient pas que « leur douleur soit filmée ». Seulement 80 proches pourront se rendre à pied sur le lieu de la catastrophe à 1 500 mètres d’altitude, encadrés par des pompiers et des guides de haute montagne bénévoles.

Bernard Guérin a précisé que la Lufthansa avait indiqué que « la famille d’Andreas Lubitz (le copilote) ne serait pas présente ». Ce dernier, qui souffrait de graves troubles psychologiques, avait volontairement précipité l’appareil au sol le 24 mars 2015, provoquant la mort des 150 personnes se trouvant à bord.

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