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Crash A320 : découverte de la seconde boîte noire


La deuxième boîte noire de l’Airbus A320 qui s’est écrasé le 24 mars dans les Alpes-de-Haute-Provence a été retrouvée jeudi, a annoncé le procureur de la République de Marseille.

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Un avion de la Germanwings, le 29 août 2014 à Berlin. (Photo : AFP)

« Le procureur de la République de Marseille tient à préciser que la deuxième boîte noire (D.F.D.R. Digital Flight Data Recorder) vient d’être retrouvée par les enquêteur sur le site du crash », a indiqué ensuite le procureur Brice Robin, dans un très bref communiqué. Cette boîte noire contient les paramètres de vol. M. Robin n’a pas donné davantage de précisions sur les circonstances de la découverte de la seconde boîte noire qui était recherchée depuis plus d’une semaine. Il a indiqué qu’il s’exprimerait lors d’une conférence de presse au palais de justice à Marseille à 18H00.

La première boîte noire avait été retrouvée le jour même du crash. Son analyse avait révélé que le copilote était seul dans le cockpit au moment du drame. Il est soupçonné d’avoir volontairement précipité la chute de l’appareil, provoquant la mort de 150 personnes. Le copilote de l’A320 de Germanwings a, par son action, « volontairement permis la chute de l’avion », avait déclaré le 26 mars le procureur Robin lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Marseille-Provence à Marignane.

Un avion commercial possède réglementairement deux boîtes noires, appelées FDR (Flight Data Recorder) et CVR (Cockpit Voice Recorder). Le FDR enregistre seconde par seconde tous les paramètres sur une durée de 25 heures de vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.). Le CVR, l’enregistreur de vol « phonique », conserve les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage. Une analyse acoustique poussée permet même de connaître le régime des moteurs.

> Le copilote a fait des recherches internet sur le suicide et les portes de cockpit

Le copilote allemand du vol Germanwings qui s’est écrasé le 24 mars dans les Alpes françaises, faisant 150 morts, a fait des recherches sur internet sur le suicide et les portes blindées de cockpit, a annoncé jeudi la justice allemande.

Sur une tablette saisie lors d’une perquisition dans l’un des domiciles du copilote Andreas Lubitz, les enquêteurs ont pu accéder aux recherches qu’il avait effectuées sur internet jusqu’au 23 mars, qui montrent qu’il s’est «informé sur les manières de se suicider» ainsi que sur «les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité», a indiqué dans un communiqué le parquet de Düsseldorf (ouest), en charge de la partie allemande de l’enquête.

« Le navigateur (de la tablette) n’avait pas été effacé et il était en particulier possible de suivre sur l’appareil les recherches effectuées sur la période comprise entre le 16 mars et le 23 mars 2015 », a précisé le parquet.

AFP

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