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Brexit : David Davis sème la confusion sur le timing des négociations


(Photo : AFP)

Le ministre britannique chargé du Brexit, David Davis, a semé la confusion mercredi en déclarant que le Parlement risquait de n’être consulté sur l’accord de sortie du Royaume-uni de l’UE qu’après le Brexit, obligeant la Première ministre et son propre ministère à rectifier le tir.

David Davis a déclaré lors d’une audition devant des parlementaires que les négociations avec Bruxelles pourraient n’aboutir qu’à la dernière minute, en mars 2019, date limite pour le Brexit, et que les Parlements britannique et européen auraient alors à se prononcer une fois le Royaume-Uni sorti de l’Union européenne.

Mais une heure plus tard, la Première ministre, Theresa May, s’est dite « confiante », devant les députés, qu’un accord serait conclu « à temps pour que le Parlement puisse voter » avant le Brexit.

Le député travailliste référent sur le Brexit, Keir Starmer, a saisi l’occasion pour dénoncer les commentaires de May et Davis qui « ne font qu’ajouter de la confusion et du chaos à la position du gouvernement ».

Un porte-parole du ministère de M. Davis a ensuite assuré  « travailler pour parvenir à un accord final avant de quitter l’UE en mars 2019 ». « Nous respecterons notre engagement pour un vote dans les deux chambres avant le vote au Parlement européen et donc avant notre départ » de l’UE, a dit le porte-parole. Le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, « Michel Barnier a dit espérer que l’accord soit conclu d’ici octobre 2018 et c’est également notre but », a assuré le ministère.

Les négociations progressent difficilement et au ralenti

La période entre octobre 2018 et mars 2019 doit permettre au Parlement européen et aux Parlements nationaux des pays membres de l’UE de se prononcer sur l’accord de sortie.

David Davis a aussi jugé possible, devant les députés, de conclure avec l’UE d’ici à décembre  un accord de principe sur une période de transition, puis un accord sur les futures relations commerciales d’ici octobre prochain, alors que les négociations progressent difficilement et au ralenti.

Il a néanmoins reconnu que les contours de la période de transition ne seraient probablement pas finalisés avant « le premier trimestre » 2018. Pendant cette transition, « l’idée c’est que ce soit la même chose » qu’avant la sortie de l’UE, a-t-il expliqué.

Le Quotidien / AFP

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