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Accord russo-turc sur la Syrie : l’ONU attend qu’il protège les civils


Poutine et Erdogan ont surmonté leurs divisions et se sont mis d'accord pour éviter l'assaut voulu par le régime sur Idleb, dernier bastion rebelle et jihadiste de Syrie. (photo AFP)

La Commission européenne a demandé mardi que l’accord annoncé lundi entre la Turquie et la Russie pour éviter une attaque sur la province d’Idleb, dernier grand bastion insurgé dans le nord-ouest syrien, garantisse « la protection des vies et des infrastructures civiles ».

« Nous espérons que l’accord conclu hier, selon certaines informations, par les présidents russe et turc garantira la protection des vies et des infrastructures civiles ainsi qu’un accès humanitaire sans entrave et durable », a affirmé Maja Kocijancic, une porte-parole de l’exécutif européen lors du point presse quotidien.

A Sotchi, le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont surmonté leurs divisions et se sont mis d’accord lundi pour éviter l’assaut voulu par le régime de Damas sur Idleb, dernier bastion rebelle et jihadiste de Syrie, en créant une « zone démilitarisée » sous contrôle russo-turc dans cette province. Moscou a déclaré que l’accord signifiait qu’aucune action militaire ne serait prise contre Idleb, ont rapporté les agences de presse russes.

L’Iran, qui comme la Russie soutient le président syrien Bachar al-Assad dans le conflit, a salué cet accord comme un exemple de « diplomatie responsable ». Maja Kocijancic a déclaré que l’UE avait mis en garde à plusieurs reprises contre une offensive contre Idleb, affirmant qu’une telle action risquerait de provoquer « une nouvelle catastrophe humanitaire ».

LQ/AFP

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