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Quelques heures de bonheur à la Fouer pour les plus démunis


Grâce aux dons récoltés par la Stëmm, 121 personnes défavorisées ont pu oublier leurs problèmes quotidiens, le temps d'une parenthèse à la foire. (photo Isabella Finzi)

Cent vingt et une personnes en grande précarité se sont vu offrir jeudi une visite à la Fouer, grâce à la Stëmm vun der Strooss. Et un excellent repas concocté par Jérôme Bigard et son équipe du restaurant Kessel.

Détachés au sein de cinq groupes distincts, 121 bénéficiaires de l’ASBL Stëmm vun der Strooss ont pris part à la traditionnelle visite de la Schueberfouer, organisée annuellement par l’association. Le groupe encadré par Sarah Mandres, assistante sociale auprès de l’ASBL, est parti en train, aux alentours de 12h45, depuis la gare d’Esch-sur-Alzette. «L’excitation était déjà palpable plusieurs jours auparavant et est montée crescendo dans le train, et pas uniquement parce qu’ils savaient qu’ils allaient se rendre à la Schueberfouer : en effet, rien que le fait de prendre le train et de se rendre en ville les a enchantés», relate Sarah Mandres.

Une fois le Glacis rejoint en début d’après-midi, le groupe de 26 personnes a débuté sa folle tournée des manèges financée grâce aux dons que récolte la Stëmm tout au long de l’année.

«Oublier notre situation de merde»

Rencontrés sur la terrasse du restaurant Kessel, Vanessa, Sam et J., ont sympathiquement accepté de nous livrer leurs premières impressions. Ainsi, Vanessa, 33 ans, originaire de Differdange, s’est dite «très contente» de venir à la Fouer, pour la seconde fois, après une première visite en 2016 : «J’avais besoin de montées d’adrénaline et les manèges m’ont comblée sur ce point. De plus, j’ai très bien mangé au resto Kessel», a-t-elle témoigné.

Son copain berlinois Sam a, quant à lui, adoré le Break Dance : «C’était tip-top, génial, et cela m’a fait retourner 15 ans dans le passé, quand je venais à la fête foraine, étant plus jeune», a confié celui qui se rendait aussi pour la deuxième fois à la Fouer, grâce à l’association, après une première expérience, «il y a cinq ans.» Cela dit, l’essentiel était ailleurs pour l’Allemand de 34 ans, ainsi que pour son pote J., 36 ans qui était lui aussi venu pour la seconde fois à la Fouer, par le biais de la Stëmm : «Venir à la Fouer nous permet d’oublier nos problèmes et la situation de merde quotidienne dans laquelle on vit.»

Bref, cette escapade à la Fouer, placée sous le signe de la générosité, et qui s’est terminée par un tour sur l’incontournable Grande Roue Bellevue, aura permis de redonner un peu de baume au cœur à ces personnes que la vie n’a pas épargnées.

Claude Damiani

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