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Pink Ladies : un combat avant d’être une photo


Les Pink Ladies du Luxembourg veulent être «veulent être entendues et lues», pas seulement prises en photo (photo : Kami/ Pink Ladies).

Les Pink Ladies du Luxembourg sont assez déçues par la couverture médiatique de leur participation à la Journée internationale du droit des Femmes, le 8 mars. Elles estiment que l’aspect «photogénique» de leur participation au défilé a primé, à la défaveur des thématiques de fond qu’elles souhaitaient aborder.

Parmi les 1200 personnes présentes le 8 mars à la «grève des femmes» au Luxembourg, il y avait le «PinkBloc lesbo-queer», comme elles le décrivent elles-mêmes, «coloré, bruyant et photogénique». Mais dans les articles du lendemain, c’est la déception : aucun thème défendu par l’association n’est mis en avant, tout juste quelques photos.

L’association rappelle donc qu’elle se bat sur des dossiers bien précis. Les lesbiennes demandent par exemple depuis des années que leurs familles soient reconnues de la même façon que les couples hétérosexuels au Grand-Duché. «À l’heure actuelle, une femme mariée qui a un enfant doit passer par une procédure d’adoption afin que la seconde mère soit reconnue comme parent légal», précise l’association. «Nos plaintes ont été portées jusqu’au Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) de l’Organisation des Nations Unies», précise encore l’Asbl.

L’association se bat contre la vision «hétéronormative» et patriarcale de la société, qui participe à une forme d’invisibilité des lesbiennes et queer et d’une façon plus générale, de la «vie des femmes». «Les paroles et les expériences des femmes lesbiennes, bisexuelles et queer, ainsi que des trans et des personnes non-binaires ont leur place dans les campagnes féministes  et veulent être entendues – et lues – tout autant», précise le communiqué. Qui regrette pour finir, que la grève des femmes ait déjà «disparu des timelines des médias sociaux».

Le Quotidien

Un commentaire

  1. En ce 8 mars, en hommage à la Journée de la Femme !

    Plutôt que l’égale de l’homme, ce qu’elle ne sera jamais, je préfère ‘’la Femme est l’avenir de l’Homme’’ Louis Aragon

    EN ROUTE VERS LE MATRIARCAT !
    Ce 8 mars, tradition oblige, hommage à la Journée de la Femme !
    Je ne sacrifierai pas à cette tradition, je reste ce que je suis, mâle et viril depuis ma naissance malgré ma difficulté de concilier, travail, bouchons, cours, enfants, parents », et ‘’last but not least’’, l’épouse ! Malgré toutes ces tâches ou peut-être grâce à tous ces devoirs, je n’ai pas sacrifié à la mode, je suis resté un hétérosexuel non par opposition machiste, mais pour ma plus grande fierté.
    Pour la gent féminine ou le ‘’genre’’ ( que vous voulez probablement inclure dans votre révolution féministe pour augmenter votre influence dans la société) , il s’agit ne s’agit non plus d’égalité mais de droits ; invoqués, défendus que dis-je, revendiqués outrageusement par certaines féministes exacerbées qui n’ont pas la bienséance, ni l’éducation ni la connaissance dans leur recherche du ‘’Graal féminin’’ – ‘’Graal, ou Saint-Graal, sorte de talisman, objet merveilleux, parfois un graal est un plat creux, que porte une pucelle qui a le pouvoir d’offrir aux chevaliers de la Table Ronde le plat de viande que chacun préfère, il devient ainsi une sorte de corne d’abondance. Ailleurs, le Graal est une pierre brillante, une gemme précieuse. Dans la plupart des textes, le Graal se situe dans le cadre des aventures de la cour du roi Arthur ‘’ (un masochiste du Moyen-âge, sans conteste….. ) .
    Mesdames, promouvoir un droit crée un devoir, non pas universel dans votre cause, mais réciproque à savoir, une obligation de ne pas dénigrer, encore moins de démolir le mâle qui leur fait horreur en contrepartie. Les excès grossiers, vulgaires, triviaux ont déferlé comme des vagues souvent nauséabondes sur les réseaux sociaux et dans les médias dont certains en ont fait leurs choux gras.
    La gent féminine est elle-sortie grandie de cette déferlante ?
    Mais, ‘’je ne vais pas m’étendre sur le sujet’’, car le risque existe que ce soit considéré comme un harcèlement puni par la loi pour outrage sexiste !
    A force de prôner l’égalité des chances, nous allons bientôt parvenir à une nouvelle ère de matriarcat et nous, les hommes, plaiderons alors et à notre tour pour l’égalité des droits.
    A quand la journée de l’homme ?

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