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Les Perséides tombent du ciel


Ah, la belle étoile... Rendez-vous avec les Perséides avant qu'elles ne filent ! (illustration DR)

Dès ce samedi jusqu’au 15 août, c’est la période idéale pour voir les Perséides. Si la météo le permet, une soirée spéciale d’observation sera organisée lundi soir.

Elles reviennent en nombre, les Perséides ! Lundi soir, dès 22h, à la chapelle Saint-Donat de Beidweiler, le musée national d’Histoire naturelle et les Astronomes amateurs du Luxembourg invitent amateurs et curieux à vivre une soirée parmi les étoiles. Pourtant, les Perséides n’en sont pas.

« La Nuit des étoiles, c’est un évènement qui a lieu en France, le premier week-end d’août », explique Éric Buttini, chargé d’études dans la section de géophysique et astrophysique du musée national d’Histoire naturelle. Ici, « on parle plutôt de particules de poussières qui proviennent d’une comète ».

Et la comète en question, c’est la 109P/Swift-Tuttle, qui tient son nom des deux premières personnes à l’avoir découverte en 1862. Mais d’ailleurs, qu’est-ce qu’une comète ? C’est en somme une sorte de grosse boule de glace pleine de poussières et de gaz. « Lorsqu’elle circule, elle laisse derrière elle des débris de poussières qui ne sont autres que ce que l’on appelle communément les étoiles filantes », explique le spécialiste.

Faciles à observer

La 109P/Swift-Tuttle viendrait a priori, soit de la ceinture de Kuiper, c’est-à-dire d’une zone du système solaire qui s’étend au-delà de l’orbite de Neptune, soit du nuage d’Oort. « Elle se dirige vers le Soleil, mais sa trajectoire n’est pas circulaire », explique Éric Buttini. C’est pourquoi ce n’est que tous les 133 ans que la comète se rapproche du Soleil et laisse derrière elle un immense nuage de poussière que la Terre traverse chaque année, entre le 10 et le 15 août.

Pour les observer, rien de plus facile : « Il suffit d’ouvrir les yeux », assure le spécialiste. Pour autant, il faut tout de même « privilégier un pré sombre et éviter la pollution lumineuse qui empêchera de bien voir ». Et combien peut-on en voir en une soirée ? « Si les conditions sont maximales, c’est-à-dire si le ciel est dégagé et qu’il n’y a pas de pollution de lumière autour, on devrait avoir l’impression que les étoiles filantes nous tombent dessus. On peut en avoir des centaines par heure. Mais pour être tout à fait honnête, je n’en n’ai jamais vu plus de 6 par heure à ce jour », répond Éric Buttini.

Les organisateurs de l’évènement ont d’ailleurs décidé cette année d’optimiser les chances de voir le plus de Perséides possible en programmant la soirée non pas « autour du 12 », mais bien « le jour où il y a le plus de chances de les observer ». Il ne reste plus qu’à attendre la confirmation sur le site internet du MNHN lundi, dès 15h, avant de se déplacer.

Sarah Mélis

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