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La fusion des hôpitaux Robert-Schuman en marche


Les hôpitaux Robert-Schumanse mettent en ordre de marche. (Photo : Archives LQ)

Après plusieurs mois de remous, les hôpitaux Robert-Schuman prennent petit à petit leur rythme.

Le 24 mars 2014, l’acte de fusion de l’hôpital Kirchberg, la clinique Bohler et la ZithaKlinik à Luxembourg, et la clinique Sainte-Marie d’Esch-sur-Alzette, est paraphé et donne naissance au groupe hospitalier Robert-Schuman. La suite n’a pas été un long fleuve tranquille. Après le dépôt du concept médical des hôpitaux Robert-Schuman en juillet 2014, les semaines avaient été émaillées par des critiques et des craintes, venant notamment du personnel de la ZithaKlinik. Finalement, un accord avait été trouvé le 19 octobre et la fusion pouvait véritablement être lancée.

Gérés par la fondation François-Elisabeth, les hôpitaux Robert-Schuman comptent 250 médecins libéraux et plus de 2 200 salariés, répartis sur quatre sites, et six pôles de compétence (Clinique de la femme et le Centre mère-enfant, la gériatrie, la psychiatrie, la médecine interne, l’orthopédie, l’oncologie-viscéral). La première grande étape de cette fusion s’est matérialisée le 1er janvier avec la centralisation des urgences sur le site de l’hôpital Kirchberg.

La nouvelle organisation de la cancérologie des hôpitaux Robert-Schuman, présentée mardi, constitue la deuxième grande étape de cette fusion. «La troisième grande étape sera la nouvelle organisation de la chirurgie orthopédique qui sera effective en fin d’année ou au début de l’année prochaine, indique Paul Wirtgen, le directeur général des hôpitaux Robert-Schuman. Le processus global de fusion va s’étaler sur 2016 et 2017. Chaque pôle de soins regroupe quelque 200 soignants et 30 médecins chacun, cela prend un peu de temps. Nous devrions arriver à une réalisation totale du processus courant 2017.»

Paul Wirtgen conclut en rappelant que «le but de cette fusion n’est pas la rationalisation économique, mais l’amélioration de la prise en charge des patients pour leur offrir un service personnalisé à forte composante humaine alliant proximité et spécialisation».

Guillaume Chassaing

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