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Esch : quel succès, pour le miel du Galgenberg !


Mike Duarte, l'un des gardiens du parc eschois, a réalisé l'ultime récolte de miel mardi (Photo : Hubert Gamelon).

Depuis trois ans, le parc animalier d’Esch-sur-Alzette entretient différentes ruches sur les hauteurs de la ville. C’était l’ultime collecte de miel, mardi, et l’occasion d’un premier bilan.

En termes de quantité, le bilan de la saison du miel est contrasté au Galgenberg, sur les hauteurs d’Esch-sur-Alzette : un bon mois de juin puis un mois de juillet trop sec pour obtenir de grosses coulées de nectar.
«Les abeilles sont en vacances maintenant!», lance Mike Duarte, l’un des gardiens du parc animalier d’Esch, mardi à notre arrivée. Et pour cause, il n’y a plus rien à butiner. «Ce qui intéresse les abeilles, ce sont les fleurs. Une fois que les fleurs sont fanées ou que le fruit a poussé, elles n’ont plus de matière première.»

400 000 abeilles !

La plupart des abeilles (de race «Buckfast») sont donc retournées dans leurs ruches, disposées non loin de la ferme pédagogique. «Nous avons huit ruches, sachant que chacune d’elles peut contenir 50 000 abeilles», explique Mike. Soit 400 000 abeilles en tout! «Ce ne sont pas toujours les mêmes, précise notre interlocuteur. Une abeille vit deux ou trois mois à la belle saison, et un peu plus si c’est l’hiver. La ruche perdure grâce au roulement des naissances.» Les abeilles du Galgenberg sont donc parties se réfugier jusqu’au printemps prochain. Hier, Mike réalisait une ultime récolte, «de quoi faire 50 pots maximum.» L’occasion d’un premier bilan de la saison. «Nous produisons entre 200 et 600 pots de 400 grammes par saison, explique Mike Duarte. Cette année sera dans la moyenne.»

C'est le café Bamhaus qui a assuré la vente du précieux nectar local (Photo : Hubert Gamelon).

C’est le café Bamhaus qui a assuré la vente du précieux nectar local (Photo : Hubert Gamelon).

Quasiment tous les pots vendus

Du coup, la plupart du stock a déjà été vendu. «Les clients adorent notre miel local bien équilibré. Nos ruches sont au cœur du Galgenberg, qui concentrent des espaces de butinage variés.» Parcs fleuris, jardins ouvriers, arbres fruitiers, réserves naturelles des Terres Rouges du sud non loin… «Nous obtenons ce qu’on appelle un miel de 1 000 fleurs. On y retrouve de tous les parfums, hormis ceux de la forêt.»
À vrai dire, du miel, on pourrait en faire encore avec tout ce qu’il reste dans les ruches. «Mais on ne touche pas aux réserves, précise Mike. Les abeilles en ont besoin jusqu’au printemps prochain.» Le miel n’est pas fabriqué spécialement pour nos petits-déjeuners? Nous, on croyait!

Hubert Gamelon

Les derniers pots sont à vendre au café Bamhaus du parc animalier.

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