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Conducteurs de tram : les négociations au point mort


Un piquet de protestation s'était tenu le 27 juillet à l'occasion de l'inauguration des trois nouvelles stations de la capitale. (illustration Hervé Montaigu)

Les syndicats OGB-L et Landesverband ont fait appel à l’office national de conciliation. Une dernière tentative avant la grève.

Les conducteurs de tram, qui travaillent souvent douze heures par jour, ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail et de salaires que les autres conducteurs de véhicules de transports collectifs publics au Luxembourg.

L’OGB-L et le Landesverband souhaitent que la situation change, mais la direction de Luxtram n’est pas de cet avis et, comme le rapportent les deux syndicats dans un communiqué commun, elle ne proposerait que des augmentations minimales des salaires de base.

Elle aurait omis d’évoquer les horaires de travail beaucoup trop longs et aurait tenté d’éviter un conflit social avant les élections législatives. Les deux syndicats jugent cette attitude «inacceptable» et ont décidé de faire appel à l’office national de conciliation, dernière chance pour la direction de Luxtram, le gouvernement et la Ville de Luxembourg d’éviter un conflit social, selon eux.

 

Un commentaire

  1. Luxtram est une société privée. Elle doit donc apliquer les règles des sociétés privées. Les employés voudraient bénéficier des règles du public. Si la ville de Luxembourg avait voulu faire un tram public, elle l’aurait fait. Ce n’est pas le cas. Les syndicats ont donc tort sur toute la ligne.

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