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Le couple grand-ducal héritier à la découverte de l’Okkasiounsbuttik


Le couple héritier a rencontré les 26 personnes qui travaillent en ce moment à l'atelier.(photo Isabella Finzi)

À l’occasion de la vente de son 5 000e meuble, l’Okkasiounsbuttik, une initiative pour la réinsertion professionnelle, a invité le couple grand-ducal héritier à venir découvrir son atelier à Differdange.

L’Okkasiounsbuttik, mise en musique par le CIGL de Differdange, permet à une trentaine de personnes de bénéficier d’un contrat de deux ans pour relancer leur carrière et à des particuliers de se meubler à moindres frais.

Les curieux qui sont partis à la découverte du Belval Plaza 2 ont certainement déjà remarqué ce magasin de meubles d’occasion au 1 er  étage du centre commercial. L’Okkasiounsbuttik n’est pas qu’une excellente occasion de compléter son mobilier, il s’agit aussi d’un projet porté par le Centre d’initiative et de gestion local (CIGL) de Differdange depuis 2013.

En ce moment, 26  personnes jusque-là sans emploi travaillent dans l’atelier et trois s’occupent du magasin. Elles sont encadrées par cinq personnes en CDI, dont le menuisier qui leur apprend les bases du métier. Dans d’anciens ateliers d’ArcelorMittal, les meubles sont nettoyés, réparés voire modifiés façon recycling art .

« Les employés se forment au travail du bois mais aussi au métier de déménageur, de chauffeur-livreur…, détaille Vanessa Haupert, qui pilote le projet. Ils peuvent également suivre des formations de langues, des formations techniques, voire même passer différents permis de conduire. Il y a deux semaines, deux personnes ont été employées en tant que chauffeurs de bus. Elles ont commencé hier! » Il est assez difficile de connaître exactement le taux d’anciens pensionnaires qui ont trouvé un emploi après les deux années d’encadrement. « Entre un quart et un tiers » estime-t-elle.

«Nous commençons à être connus»

L’Okkasiounsbuttik est en tout cas une formule qui fonctionne. « La rotation des meubles est rapide, s e félicite Vanessa Haupert. En moyenne, ils partent en trois ou quatre mois .» L’approvisionnement, lui aussi, se passe sans soucis. « Nous commençons à être connus et beaucoup de donateurs nous appellent », souligne-t-elle. Pour une question de logistique, seuls les meubles provenant des cantons d’Esch, Luxembourg, Remich et Capellen peuvent être récupérés. « Notre chef technique passe d’abord pour vérifier que le meuble n’est pas trop abîmé et s’assurer que l’on pourra en faire quelque chose. Si c’est bon, nous venons le chercher ensuite .»

Une fois restaurés, ils sont mis en vente à un prix attractif. En plus du magasin de Belval, on peut aussi les voir sur le site internet (www.okkasiounsbuttik.lu). « Les personnes aidées par un assistant social peuvent acheter les meubles pour un tiers de leur prix », précise Vanessa Haupert.

Finalement, le principal souci est le manque d’espace de stockage. L’Okkasiounsbuttik ne peut compter que sur un espace limité, sur le site du Belval Plaza.

Preuve du joli succès de l’initiative, le CIGL a célébré hier la vente de son 5  000 e  meuble. L’occasion parfaite pour inviter le couple grand-ducal héritier (accompagné par le ministre du Travail, Nicolas Schmit) à venir découvrir l’atelier, situé dans l’avenue Émile-Marck dans le hub des nouvelles technologies du 1535°.

Erwan Nonet

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