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A Dudelange, les enfants étaient à la fête


John Rech (à dr.), l'organisateur du Kannerbicherdag, était aussi présent avec ses BD publiés avec -ND!- Genen. Ils racontent notamment l'histoire de Dudelange. (photo: le Quotidien)

Près de 25 éditeurs étaient présents samedi au Centre culturel Opderschmelz pour le Kannerbicherdag.

Unique en son genre, le Kannerbicherdag, organisé par la commune de Dudelange en étroite collaboration avec le Centre culturel régional Opderschmelz et la bibliothèque municipale de la Forge du Sud, a fêté un nouveau grand succès, samedi.

Pour cette 9e édition, John Rech et les siens avaient à nouveau réussi à attirer près de 25 éditeurs, des plus grands mais aussi des plus petits, qui ont proposé aux très nombreux jeunes visiteurs une très large palette de livres pour enfants.

De la BD au livre avec des petits textes en passant par tous les genres de gadgets : il y avait du choix et les parents ont souvent été obligés de freiner leurs enfants dans leur élan et dans leur enthousiasme.

Dès 10 h et l’ouverture des portes, les couloirs et la grande salle du centre culturel Opderschmelz se sont remplis rapidement et les 22 stands ont été pris d’assaut. «Les enfants sont debout très tôt, donc on vient tôt», sourit Gilles, venu avec sa petite fille et son épouse.

Des livres, mais pas seulement

Premier constat : il y avait samedi de très nombreux jeunes parents qui avaient fait le déplacement jusqu’à Dudelange. Certains sont même venus de plus loin, car le Kannerbicherdag – en français, «salon du Livre pour enfants» – est unique.

«Je crois savoir qu’il existe un salon du même genre à Mamer, mais nous on vise plus large. On a 22 exposants, mais aussi des ateliers de création, de l’éveil musical et des petites pièces de théâtre», sourit John Rech, coordinateur depuis trois ans maintenant de ce salon hors du commun. L’idée initiale date de Danielle Igniti, figure incontournable de la scène culturelle à Dudelange.

Les dédicaces se sont multipliées tout au long de la journée. Et après avoir acheté leur livre préféré, les enfants venus avec leurs parents se sont retirés sur un des divans installés dans le grand auditoire du centre culturel ou ont pris d’assaut les ateliers créatifs pour dessiner un peu et créer même leur propre pin’s ou badge.

«C’est vraiment chouette. Et je suis content que mon fils s’intéresse déjà autant à la lecture. Il m’importe de transmettre cette passion à mon enfant», souligne Eric, également présent avec sa compagne.

Vu le manque d’éducation et d’esprit critique présents dans une trop grande frange de la population, voir les enfants s’éclater avec des livres, c’est encourageant pour l’avenir de la société dans laquelle nous vivons.

David Marques

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