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Vallée de l’Attert : l’idée d’une fusion transfrontalière


Les élus de la vallée de l’Attert espèrent toujours une fusion des communes belges et luxembourgeoises, une idée lancée il y a déjà trente ans.

Cet été marquera les trente ans de la collaboration belgo-luxembourgeoise dans la vallée de l’Attert. Lors de la cérémonie des vœux communaux, mardi, le député-bourgmestre Josy Arens a rappelé son souhait de voir un jour une fusion intercommunale de part et d’autre de la frontière. L’idée ne date pas d’hier. Fin 1993, au moment de présenter le futur parc naturel aujourd’hui incontournable, les élus locaux de l’époque rencontraient leurs homologues grand-ducaux des communes voisines. Ce soir-là naissait cette collaboration transfrontalière qui a permis de réaliser bien des projets, comme la réhabilitation de l’ancien couvent d’Attert en maison communale.

«Les résultats de cette collaboration transfrontalière prouvent que nous sommes tellement proches de nos cousins du Grand-Duché qu’un jour il faudra négocier un accord de l’Union européenne pour lancer une opération de fusion des communes transfrontalières», a relancé Josy Arens. D’autant plus que si les finances communales se portent bien à Attert (5 800 habitants), c’est en partie grâce à la dotation luxembourgeoise compensatoire proche de 2,5 millions d’euros. Depuis 2002, en effet, le Grand-Duché verse aux communes de la vallée un montant compensant le non-paiement des montants additionnels communaux pour les travailleurs transfrontaliers.

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