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Moselle : un refus de priorité mène les policiers à une valise renfermant 1,5 kg de cannabis


Lors du contrôle du prévenu, à deux pas du domicile, le chauffeur avait refusé de se soumettre au dépistage de stupéfiants. (Photo Illustration RL /Franck LALLEMAND)

Ne jamais couper la priorité aux forces de l’ordre, surtout quand une forte odeur de cannabis embaume la voiture ! Contrôlé à Moyeuvre-Grande, cet automobiliste a été escorté jusqu’à son domicile où une valise renfermant 1,5 kg de cannabis a été trouvée. Le tout avec injures et outrages.

En patrouille sur le secteur de Moyeuvre-Grande en novembre 2021, trois fonctionnaires de police se voient refuser la priorité par un conducteur qui se rend compte que la température va probablement monter. Il ne porte pas de ceinture de sécurité, son permis est suspendu, son véhicule n’est pas assuré, et une forte odeur de cannabis émane de la Kia.

Perquisition à l’appartement

Lors du contrôle, à deux pas de son domicile, le chauffeur refuse de se soumettre au dépistage de stupéfiants. Direction fissa le poste de police où une fouille est au programme. Un pochon de cannabis est trouvé sur lui. Démarre sans tarder une enquête de flagrance, avec perquisition à l’appartement qu’il partage avec sa femme.

Du balcon, cette dernière tente de faire barrage mais les forces de l’ordre réussissent à pénétrer dans le logement. Une valise avec cadenas intrigue les policiers. Pas longtemps, car, une fois débarrassée de ses liens, celle-ci offre à la vue des forces de l’ordre un bon paquet d’herbe de cannabis. 1,556 kg entreposé chez le couple, propriété d’un dealer qui aurait lâché à ses mules 200 € au titre de frais de gardiennage.

Détention à domicile sous surveillance électronique

Au cours de leurs gardes à vue, des noms d’oiseaux fusent de la part des prévenus tous deux déjà connus de la justice (plus de dix condamnations chacun). Présents au tribunal ce mardi 7 juin, les mis en cause ne se montrent pas prolixes. « Je ne m’en souviens pas… On s’est excusé auprès de la police… »

La juridiction nord mosellane les a condamnés à une détention à domicile sous surveillance électronique. Pour Monsieur, huit mois de prison, assortis de l’annulation du permis de conduire, d’une interdiction de le repasser avec un mois et une amende de 300 €. Pour Madame, quatre mois de prison.

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