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Metz : aux fêtes de la Mirabelle, le mölkky est roi


Le mölkky est intergénérationnel : jeunes et seniors s’affrontent dans la joie et la bonne humeur. Et les purs novices ont des chances de l’emporter face aux joueurs expérimentés. (Photo Hugo Azmani)

Toute la saveur des fêtes de la Mirabelle. Pour cet ultime week-end, le gros morceau était savouré ce samedi soir au plan d’eau avec les concerts et le grand feu d’artifice. En cours de journée, c’est le 8e Open de mölkky qui a ravi les amateurs. Retour sur une belle journée d’été avant le clou des festivités, ce 27 août.

Le mölkky est un jeu de quilles finlandais. Ça tombe bien : malgré le soleil, il fait plutôt frisquet en ce samedi, alors que les douze coups de midi approchent. « On va dire que l’on a un temps propre au sud de la Finlande. Mais pas propre au nord du pays hein, sinon on aurait la neige ! », s’amuse David Varzi. Le président du MMC (Metz Mölkky Club) rayonne : le 8e Open de la Mirabelle fait carton plein, dans les jardins de l’Esplanade.

« On a 320 participants, soit 160 doublettes. Jamais nous n’avions eu autant de monde. C’est simple : on affichait complet depuis la mi-juillet !»

Jovialité et humilité

On y parle peut-être de chiffres et de points lors de ces joviales parties mais mine de rien, le mölkky est en train d’acquérir ses lettres de noblesse. Surtout dans ce coin du territoire. La Lorraine est terre de mölkky : une douzaine de clubs représentent dignement ce jeu d’adresse consistant à marquer exactement 50 points en renversant des quilles numérotées de 1 à 12.

« Et des Lorrains sont également champions de France. On en a plein. Nous-mêmes avons été titrés en 2016. On a même été vice-champions du monde cette année-là », rappelle le président du MMC. Il ne faut pas y voir de la vantardise chez David Varzi. Pas de frimeurs chez les adeptes du mölkky ! Le jeu ne se drape pas de véritables enjeux. Ses pratiquants, même les meilleurs, jouent la carte de l’humilité.

« J’ai même vu un aveugle y jouer »

Ce qui compte, sans faire de mauvais jeu de mots, c’est de passer du bon temps. Comme en famille, lorsque les enfants s’amusent avec leurs parents. Vincent Raiser et Mathis Pourcelot, deux copains de 17 ans avec chacun un maillot du FC Metz sur le dos, ne disent pas le contraire. Eux qui ont découvert ce jeu de société chez eux. « On ne fait pas partie d’un club mais on aime en faire, sourient-ils. Nous sommes venus avec d’autres amis. Ce qui est bien avec un open comme celui-ci, c’est qu’on n’est pas obligé d’être affilié à un club. »

Mais les adolescents, fraîchement bacheliers, ne ferment pas la porte à un engagement plus officiel, quand leur emploi du temps d’étudiants le permettra. Florentin Fuhrmann , lui aussi champion parmi les champions et licencié à Pagny-sur-Moselle, ne manque pas d’arguments pour convaincre les plus hésitants : « Le mölkky est intergénérationnel. Les enfants jouent contre les seniors, il n’y a pas de catégories comme dans d’autres disciplines. J’ai même vu une fois un aveugle jouer ! » Comme le soufflent deux autres champions, Pascal Gallay et Marco Jourdan, venus de Haute-Savoie : « Le mölkky, c’est le mölkky ! »

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