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Les infirmières françaises ne seront pas imposées en Belgique avant 2034


Pour rappel, les maladies de l'appareil circulatoire sont la première cause de mortalité au Luxembourg. (Photo archives Editpress / Julien Garroy)

En Belgique, la convention d’imposition des travailleurs frontaliers français a été prolongée jusqu’en 2034 y compris dans le secteur public. Une annonce qui soulage particulièrement les infirmières et le système de santé belge.

C’était une question en suspend depuis 2 ans. Alors que depuis 1962, les travailleurs frontaliers français sont imposés dans leur pays, et non en Belgique, les choses doivent changer à partir de 2034.

Dans le secteur public, une nouvelle convention fiscale entre les deux pays prévoyait même d’imposer les Français en Belgique dès le 1er janvier 2023. Si la date a ensuite été reportée d’un an, le problème de fond demeurait notamment pour les nombreuses infirmières françaises qui auraient alors pu se laisser tenter par le Grand-Duché.

Un alignement sur le privé

D’après nos confrères de l’Avenir, les ministres des Finances et de la Santé ont annoncé qu’ils étaient également favorables à un prolongement de la convention actuelle jusqu’en 2034 pour les travailleurs du service public.

De nombreuses entreprises belges emploient des travailleurs français en particulier dans la santé comme Vivalia où travaillent 300 infirmières françaises. Le personnel soignant de l’hôpital d’Arlon est ainsi composé à 30% de Français, un changement dans la fiscalité pourrait donc être catastrophique pour le secteur s’il poussait ces travailleurs à passer la frontière.

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