La Métropole du fer prépare une exposition d’une vingtaine d’œuvres monumentales à travers la ville, cet été.
En tant que capitale européenne de la culture cette année, la commune d’Esch a décidé de faire les choses en grand. «Nothing Is Permanent» rassemblera des artistes de renommée mondiale, à l’instar de Katinka Bock, Tony Cragg ou Wim Delvoye, dont les œuvres côtoieront celles d’artistes luxembourgeois reconnus tels que Martine Feipel et Jean Bechameil, Tina Gillen, Claudia Passeri, Vera Kox ou encore Eric Schumacher.
Cette exposition vivante, hors les murs dans toute la ville, interrogera le rôle de l’art dans l’espace public dans un contexte urbain et sociétal en mutation constante. Elle jouera pour cela sur les notions d’«impermanence» et de «variabilité» : celle des formes, des sujets et des regards, mais aussi celle des interprétations et associations, appelées à changer avec le temps.
Le titre de l’exposition est emprunté à une œuvre de Michel Majerus, dont une grande peinture sera par ailleurs visible dans une salle spécialement aménagée de la Konschthal afin de commémorer le vingtième anniversaire du décès prématuré de l’artiste, né à Esch en 1967.
Partant de la place de l’Hôtel-de-ville, le parcours formera une boucle qui amènera le visiteur à découvrir ou à redécouvrir les principaux points d’attraction de la ville : musée de la Résistance, Ariston, Konschthal, Bridderhaus, rue de l’Alzette, parc Laval, Schlassgoart…
Le circuit sera balisé et pourra être suivi notamment via une carte géolocalisée accessible sur le site Géoportail du gouvernement. Les œuvres seront chacune dotées d’un code QR permettant d’accéder à plus d’informations sur l’artiste et son travail.
«Nothing Is Permanent» sera visible du 17 juin au 11 novembre.