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Luxembourg : l’hôtellerie se dit préoccupée


L'Horesca s'inquiète : «Les annulations de séjour s’accentuent et le secteur ne s’en remettra pas de sitôt.» (Photo : archives LQ/Julien Garroy)

La recrudescence des infections au Grand-Duché inquiète au plus haut point l’Horesca (Fédération des hôteliers, restaurateurs et cafetiers du Luxembourg) qui lance, en ce 14 juillet, un cri d’alarme.

Avec le coronavirus et le confinement qui s’en est suivi, c’est tout le secteur de l’Horeca qui a pris un sacré coup. Son image a été écornée et malgré les aides de l’État, la reprise économique est plus que timide. Ce 14 juillet, pas de feu d’artifice à l’horizon comme en France, mais plutôt des inquiétudes à foison. Car le Covid-19 est encore dans toutes les têtes, dans toutes les discussions.

La hausse du nombre d’infections ces derniers jours a malheureusement des répercussions sur le secteur touristique. Dans les hôtels, de nombreux clients annulent purement et simplement leurs réservations.

«Les chiffres publiés, concernant le SARS-CoV-2, par le ministère de la Santé pénalisent gravement le secteur Horeca du Luxembourg. En effet, les annulations de séjour s’accentuent et le secteur ne s’en remettra pas de sitôt», estime l’Horesca dans un communiqué, qui aurait souhaité connaître les lieux d’infection (foyers ou clusters) afin de rassurer ses clients luxembourgeois ou étrangers.

Booker votre nuit d’hôtel… directement auprès de l’établissement

La Fédération des hôteliers, restaurateurs et cafetiers du Luxembourg craint ainsi comme la peste un éventuel deuxième confinement : «Notre secteur ne s’en remettrait pas avec comme conséquences économiques des licenciements inévitables même avec les aides étatiques. Les premières fermetures d’entreprises ont d’ailleurs déjà eu lieu.»

Rappelant aux entreprises de respecter les consignes sanitaires et aux citoyens les gestes barrières, l’Horesca invite également la population (résidents et travailleurs frontaliers) à réserver leur nuitée avec le bon de 50 euros de l’État en le faisant directement auprès de l’établissement «en évitant de passer par une plateforme en ligne comme Booking.com, qui rappelons-le prélève une commission élevée auprès de nos entreprises déjà très fragilisées».

LQ

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