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L’industrie luxembourgeoise cible ses embauches


Les entreprises du secteur industriel sont friandes de candidats qui ont été formés à l'école et en entreprise. (illustration Editpress)

La Fédération des industriels luxembourgeois (Fedil) a présenté son rapport sur les «qualifications de demain dans l’industrie». Elle note que les profils techniques et de production sont demandés.

L’industrie luxembourgeoise reste largement créatrice d’emplois (55,4 % de créations, 44,6 % de remplacements), selon la Fedil qui cherche à mieux cerner chaque année les besoins des entreprises pour mieux aiguiller les jeunes en quête de formation débouchant sur un marché porteur. Pour cette étude, 218 entreprises ont été contactées, 95 ont répondu (taux de participation de 44 %, donc représentatif) sur les besoins en embauche et les profils recherchés.

L’édition 2017 témoigne d’un potentiel d’embauches important dans les deux années à venir, avec un total de 1 015 recrutements prévus par les 95 entreprises ayant participé à l’enquête, dont 453 pour remplacer des départs et 562 pour occuper des postes pouvant être considérés comme nouvellement créés. La comparaison par rapport à l’enquête 2015 incite à l’optimisme dans la mesure où elle met en évidence une augmentation non négligeable des prévisions d’embauche dans les secteurs examinés, avec un taux de création de postes (55,4 %) important. Il faut donc se réjouir d’une reprise et d’un dynamisme pour le secteur de l’industrie.

Formation en école et en entreprise

D’une façon générale, la Fedil constate que les profils recherchés se situent principalement (à 84 %) dans les qualifications techniques et les professions de la production. Les entreprises s’intéressent aussi de plus en plus aux formations dites «duales», c’est-à-dire qui combinent formation en école et en entreprise. La demande en diplômés issus de la formation professionnelle (type DAP et technicien) et celle portant sur les détenteurs de BTS ont connu une progression importante. Ainsi, les niveaux de formation les plus demandés dans le domaine de la «production» sont le DAP (à 77 %), le technicien (6,4 %) ou le bac (6,4 %), tandis que les métiers techniques exigent en majorité un niveau de formation correspondant au niveau DAP (32 %), master/doctorat (19 %) ou BTS (18 %). Dans le domaine «administration/gestion/commerce», les meilleurs sésames sont le bachelor (29,8 %), le master/doctorat (24,8 %) ou le BTS (24 %).

Pour la Fedil, c’est aujourd’hui l’éducation et la formation qui constituent les principaux vecteurs d’identification et d’appartenance et de promotion sociales. Faire un choix quant à sa formation s’avère donc d’une importance stratégique : il contribue à déterminer les chances des jeunes sur le marché de l’emploi tout en garantissant aux entreprises la présence d’un vivier de talents qualifiés. L’éducation et la formation acquises dans le système éducatif et institutionnel, dans l’entreprise ou d’une façon plus informelle permettent d’assurer l’avenir professionnel.

L’enquête de la Fedil s’inscrit dans le cadre du projet «HelloFuture». Par le biais de cette campagne, menée en partenariat avec la Chambre de commerce, Luxinnovation et le gouvernement, la Fedil souhaite contribuer activement à la promotion des professions de l’industrie dans les lycées.

Audrey Somnard

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