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Les start-up ont désormais leur fonds au Luxembourg


Le ministre de l'Économie Étienne Schneider. (Photo : Editpress)

Étienne Schneider a présenté le «Digital Tech Fund». Il est destiné au financement de start-up dans le secteur des TIC.

Le Luxembourg se positionne encore un peu plus comme une «start-up nation» avec la création d’un fonds d’investissement consacré au financement de start-up technologiques dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

Avec ce fonds créé conjointement avec un groupe d’investisseurs privés constitué par SES, Arendt & Medernach, la BIL, High Capital, Proximus, Post Capital et Expon Capital, le ministère de l’Économie entend passer à l’étape supérieure dans le soutien aux jeunes pousses prometteuses. Il faut dire que le pays s’est doté ces dernières années de nombreux outils à même de ménager un environnement propice aux start-up, quel que soit le stade de leur développement, avec un certain nombre d’initiatives, tant publiques que privées, comme les incubateurs, les aides d’État ou encore les accélérateurs. Avec ce fonds d’investissement, le Luxembourg aura à sa disposition un véritable couteau suisse pour soutenir les start-up.

Concrètement, Expon Capital, un spécialiste de la gestion de fonds, sera chargé, dès le mois de mai, de commencer à évaluer les start-up dont le potentiel innovant et prometteur justifie qu’elles soient soutenues par ce fonds doté d’une enveloppe de près de 20 millions d’euros.

Une ambition commune

«C’est un petit fonds, en comparaison avec ce qui existe dans le monde. Mais à l’échelle du pays, il est assez important. À titre comparatif et en se basant sur le nombre d’habitants, en France, par exemple, on arriverait à un montant de deux milliards d’euros», a souligné Alain Rodermann, d’Expon Capital. Il a ajouté : «Nous avons l’ambition de soutenir une vingtaine de start-up, ce qui fait en moyenne un montant d’un peu plus d’un million chacune.»

Le Digital Tech Fund est financé par le biais d’un partenariat public-privé. L’État a avancé cinq millions d’euros, la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI), trois millions et l’université du Luxembourg, un million. Du coté des partenaires privés, ce sont près de 11,3 millions d’euros qui ont été placés dans ce Digital Tech Fund. «C’est une vraie satisfaction de pouvoir réunir autant d’acteurs économiques privés qui ont la même ambition que le ministère de l’Économie, qui est de travailler en faveur de l’économie du pays», s’est réjoui Étienne Schneider, le ministre de l’Économie.

Le Digital Tech Fund prendra des participations dans le capital de start-up lancées il y a moins de sept ans et qui développent des produits déjà créés, de préférence sous forme de prototype fonctionnel. Le fonds mettra en œuvre une stratégie de long terme et devra tolérer le taux d’échec propre au monde des start-up, bien qu’à terme, le ministre Étienne Schneider s’attend à un rendement de 1,3 fois la mise.

Le Quotidien

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