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Les patrons luxembourgeois plus optimistes que dans les autres pays


José-Benjamin Longrée (à g.) et Laurent Probst ont supervisé l'enquête de PWC Luxembourg. (Photo : Editpress)

Selon une étude du cabinet PWC Luxembourg, les dirigeants luxembourgeois sont beaucoup plus confiants que dans le reste du monde.

Chaque année depuis 20 ans, le cabinet PWC publie une enquête globale sur le ressenti des dirigeants d’entreprise. Cette année, et pour la première fois, une attention particulière a été portée sur les patrons du Grand-Duché. Ainsi, le cabinet du Big Four a rencontré 49 dirigeants actifs dans 11 secteurs économiques du pays.

Selon cette enquête, 51 % des dirigeants au Luxembourg sont très confiants quant aux perspectives de croissance de leur entreprise au cours des douze prochains mois. Un optimiste qui contraste avec leurs homologues au niveau mondial, puisque seulement 38 % des dirigeants dans le monde partagent cet optimisme quant aux perspectives à court terme de croissance. « Il ne faut pas prendre cet optimisme pour de la naïveté, les dirigeants au Luxembourg sont très conscients des risques et des inquiétudes pouvant influer sur l’économie », a souligné José-Benjamin Longrée, market leader chez PWC Luxembourg et superviseur de l’enquête pour le pays. Ainsi, la principale préoccupation des dirigeants concerne l’excès de réglementation suivi de l’incertitude géographique.

La responsabilité au cœur de l’entreprise

Au-delà des nombreux chiffres que cette enquête révèle, on peut constater que les dirigeants du Luxembourg sont de plus en plus conscients que les entreprises doivent s’adapter à leur environnement. Alors qu’auparavant, les bénéfices financiers étaient le reflet de l’entreprise, aujourd’hui, c’est la responsabilité d’entreprise qui prévaut. « Quatre-vingt-neuf pour cent des dirigeants interrogés au Luxembourg indiquent qu’une entreprise se définit au-delà de la performance financière.

D’ailleurs, plus d’un tiers des entreprises luxembourgeoises incluent actuellement dans leurs rapports des indicateurs non financiers et placent la responsabilité d’entreprise au cœur de leurs opérations, avec comme pierre angulaire la confiance. En plus d’attirer des nouveaux clients, cette confiance engage également davantage les employés et incite les investisseurs à accorder leur financement », a expliqué José-Benjamin Longrée, avant d’ajouter : « On pourrait penser que la responsabilité d’entreprise est un discours de façade, mais on constate qu’elle est vraiment devenue une préoccupation majeure des dirigeants du Luxembourg. »

Jeremy Zabatta

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