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Le TGV fête ses 40 ans et son avenir s’écrit toujours à toute vitesse !


Les 7 générations de TGV ont transporté, pour l'heure, 3 milliards de passagers. (Photo : AFP)

La SNCF célèbre vendredi les 40 ans du TGV, un anniversaire fêté avec Emmanuel Macron qui va permettre à la compagnie d’oublier la pandémie en attendant l’arrivée de la prochaine génération de trains, alors que la concurrence pointe son nez.

Lancé par Georges Pompidou et construit sous Valéry Giscard d’Estaing, le TGV a été inauguré le 22 septembre 1981 par François Mitterrand.

Il était orange, ne roulait qu’à 260 km/h, et mettait 2 heures 40 entre Paris et Lyon, contre 3 heures 40 pour les trains les plus rapides auparavant – un trajet réduit à 2 heures dès 1983.

Depuis, les 7 générations de TGV ont transporté 3 milliards de passagers.

« Le TGV, il appartient aux Français. (…) C’est un succès commercial incroyable ! », s’est exclamé le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou.

Pour l’anniversaire de son train fétiche, le groupe public a choisi de jumeler sa fête aux Journées du patrimoine, avec une double exposition ouverte tout le week-end à Gare de Lyon et à Ground Countrol – une ancienne halle de tri postal située à deux pas –, à Paris.

En guest star à la gare de Lyon, devant la rame 16 de l’inauguration de 1981 : Emmanuel Macron, venu en compagnie des ministres de l’Économie Bruno Le Maire, de la Transition écologique Barbara Pompili et des Transports Jean-Baptiste Djebbari.

Dans une courte allocution sur un quai, Emmanuel Macron a salué « une fierté industrielle » et « une fierté humaine », illustration du « génie français », au service de l’aménagement du territoire.

Le « TGV du futur », prévu pour 2024

 

Il devait ensuite dévoiler une maquette grandeur nature de la motrice du TGV M, longtemps appelé « TGV du futur », que la compagnie publique compte mettre sur les rails en 2024.

Ce nouveau TGV commandé chez Alstom ne sera pas plus rapide que les dernières rames circulant sur le réseau français –320 km/h–, mais la SNCF le veut plus confortable, plus capacitaire, plus modulable, plus écolo, plus économe.

Le président Macron s’était pour la dernière fois intéressé au TGV le 1er juillet 2017. Fraîchement élu, il inaugurait alors le prolongement de la ligne nouvelle jusqu’à Rennes.

S’il saluait « un succès technologique », il promettait aussi de « ne pas relancer de grand projets nouveaux mais s’engager à financer le renouvellement des infrastructures ».

Pour compliquer les choses, la concurrence devrait enfin arriver sur les voies ferrées françaises : les trains à grande vitesse rouges de la compagnie italienne Thello (Trenitalia) sont en effet attendus sur Paris-Lyon-Milan « avant la fin de l’année ». Ils pourraient être suivis plus tard sur Lyon-Marseille par des rames de l’espagnole Renfe, puis dans l’Ouest par celles de Le Train, une société charentaise.

AFP/LQ

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