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La vente en ligne à la peine


Zalando revendique 50 millions de clients actifs. (Photo : lq)

La mode en ligne ne se porte pas mieux qu’en boutique : Zalando a annoncé hier la suppression de plusieurs centaines d’emplois.

Le groupe allemand va lancer «un programme de réduction de plusieurs centaines de postes au sein des équipes», a déclaré la direction du vendeur d’accessoires de mode en ligne, dans un courrier adressé à ses salariés mardi. Zalando, dont le siège est à Berlin, emploie 17 000 personnes dans le monde. «L’environnement macroéconomique est devenu plus compliqué», ont détaillé les deux PDG et fondateurs de l’entreprise, Robert Gentz et David Schneider, cités dans ce texte. «Certaines parties de notre entreprise ont connu une croissance trop rapide», ont-ils expliqué.

Le secteur de la tech fait face à une conjoncture difficile dans un contexte de forte inflation et de hausse des taux d’intérêt après une période faste, notamment au plus fort de la pandémie de covid et des confinements, qui ont profité à la vente sur internet.

Vague de plans sociaux

Les suppressions de postes devraient concerner «de nombreuses divisions de Zalando, dont les hauts niveaux de direction», ont ajouté les dirigeants. En revanche, les salariés des «centres logistiques, du service à la clientèle et dans les magasins» ne seront pas affectés. Tout comme les «postes opérationnels» de Zalando Studio, qui produit des photos des articles vendus sur le site. Les autres détails du plan social ne seront connus qu’après une consultation – qui a déjà débuté – des représentants des salariés par la direction, a encore assuré cette dernière.

Depuis sa création en 2008, la start-up Zalando est devenue l’un des premiers groupes européens de la vente en ligne de vêtements, revendiquant plus de 50 millions de clients actifs. Cette annonce intervient alors que les plans sociaux se multiplient dans le secteur du numérique, partout dans le monde. Après des licenciements chez Amazon, Meta et Microsoft, Google a à son tour annoncé en janvier 12 000 suppressions de postes, soit un peu plus de 6 % de ses effectifs. Microsoft a, lui, annoncé 10 000 licenciements d’ici fin mars.

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