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La Fedil veut relever le défi du digital


Nicolas Buck, le président de la Fedil, et René Winkin, le directeur, ont commenté les faits marquants de l'année 2016 dans l'industrie luxembourgeoise. (photo Didier Sylvestre)

La Fédération des entreprises de l’industrie luxembourgeoise (Fedil) a dressé mardi un bilan plutôt positif de l’année 2016. Nicolas Buck, le président, et son directeur, René Winkin ont dévoilé les perspectives pour 2017.

« L’industrie et la technologie sont les mots-clés de l’année 2016 », a déclaré mardi Nicolas Buck, le président de la Fedil, la fédération des entreprises de l’industrie luxembourgeoise. Avec René Winkin, le directeur, il a dressé le bilan de l’année 2016. Et il est plutôt positif.

« Pour les secteurs et les entreprises que nous représentons, on peut dire que l’année a été bonne. C’est une année de croissance », a affirmé le président au Quotidien. Il estime que 2016 a été « une bonne année pour le Luxembourg dans son ensemble. Au niveau des investissements qui ont été annoncés , c ‘est une année record », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « On voit aujourd’hui un réamorçage d’une réindustrialisation et que l’industrie gagne en importance par rapport à la révolution technologique qu’on est en train de vivre. »

Nicolas Buck revient sur l’année écoulée :

De son côté, René Winkin s’est exprimé sur les trois domaines actuellement prioritaires pour la Fedil. À savoir : l’énergie, la mobilité et la propriété intellectuelle. Il a également évoqué à plusieurs reprises l’étude de Jeremy Rifkin sur la troisième révolution industrielle. Mais il n’a pas oublié de mentionner la réforme fiscale en vigueur depuis le début de l’année.

« Il faut que le Luxembourg reste attractif », a-t-il martelé. De plus, la Fedil s’inquiète du sort du système fiscal en matière de propriété intellectuelle. Les fameux allègements fiscaux (IP Box) n’existant plus, la fédération souhaite qu’ils soient remplacés par une nouvelle règlementation « aussi vite que possible ». Au niveau du bilan interne, René Winkin a souligné que pour le projet «Hello Future» incitant les lycéens à faire carrière dans les métiers de l’industrie, la Fedil devait mobiliser ses membres car à la clé, il y a des emplois pour les jeunes.

Une opportunité de rester en éveil

Concernant les perspectives pour 2017, Nicolas Buck a émis le souhait que les investissements annoncés en 2016 deviennent réalité. Et que de nouveaux investisseurs s’installent au Grand-Duché. « Le grand défi pour la Fedil et les membres dans les années à venir, c’est de répondre au défi de la digitalisation », a-t-il confié. « Avec le monde qui change, avec plus de risques pour le business», il y a «plus d’opportunités de rester en éveil. Ce qui est particulièrement excitant », a-t-il affirmé.

Nicolas Buck évoque l’avenir de la Fedil :

Aude Forestier

La Fedil en chiffres

En 2016, la Fédération des industriels du Luxembourg comptait 557  membres, 15  collaborateurs, 20  associations sectorielles et 22  administrateurs. Elle est représentée dans 39  structures nationales et 13  structures internationales. L’an passé, elle a été à l’origine de quatre initiatives  : «Hello Future», «Digital 4 Industry», l’accord volontaire énergie et le portail de conventions collectives.

Membre de BusinessEurope, elle a participé à plus de 100  réunions à Bruxelles, 7  groupes politiques et 60  groupes de travail de cette fédération des industriels d’Europe.

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