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La Brasserie nationale consomme moins d’énergie pour produire ses bières


Moins d'eau, moins de gaz et moins d'électricité sont nécessaires pour produire la Bofferding, la Battin et la Funck-Bricher.

La Brasserie nationale, engagée dans le développement durable, s’est dotée de deux nouveaux outils afin de réaliser des économies d’énergie.

Concrètement, le brasseur des marques Bofferding, Battin et Funck-Bricher a accueilli sur son site de production de Bascharage une nouvelle laveuse de bouteilles, dont la capacité s’élève à 30 000 bouteilles par heure. Cette installation importante a nécessité deux convois exceptionnels de 15 tonnes chacun, ainsi qu’un autre convoi exceptionnel supplémentaire de 17 tonnes.

Ce nouvel outil permettra à la Brasserie nationale un rinçage plus efficace, avec moins de détergent dans la laveuse, tout en réduisant l’énergie nécessaire à l’opération du fait de la possibilité de laver à des températures moins élevées.

Autre nouveauté en termes de machine, l’arrivée d’une nouvelle machine d’embouteillage, dont la capacité atteint les 27 500 bouteilles par heure. Cette installation a nécessité, quant à elle, deux convois exceptionnels de 4 tonnes et 7,5 tonnes, ainsi que deux autres convois standards supplémentaires. Là encore, selon le brasseur, les gains en énergie sont importants, car un prérinçage des bouteilles y est réalisé au préalable.

L’apport de ces deux nouveaux outils va donc permettre de poursuivre une logique de développement plus respectueuse de l’environnement. Dans le détail, la Brasserie nationale souligne qu’elle pourra réaliser des économies d’énergie de 1 500 m3 d’eau, de 25 000 m3 de gaz et de 55 000 KWh en électricité, pour un coût total d’investissement de 4,3 millions d’euros.

La Brasserie nationale emploie actuellement 262 personnes. En 2018, ses ventes ont fait un bond de plus de 7 250 hl, soit plus 5 % par rapport à l’année 2017 et le chiffre d’affaires de Munhowen (hors tabac), quant à lui, est passé de 74,4 millions d’euros à 78,2 millions, soit une progression de 5 %.

À noter qu’en 2018, le marché total s’est stabilisé à 396 000 hl de bières luxembourgeoises consommées au Grand-Duché. Un marché qui a la spécificité d’être très ouvert puisque plus de 50 % des bières vendues au Grand-Duché sont d’origine étrangère du fait d’une population multiculturelle.

Jeremy Zabatta

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