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Inflation : l’ULC monte au créneau


"La spirale des prix est principalement alimentée par les prix de l'énergie, en particulier les prix de l'essence et le renchérissement des denrées alimentaires", rappelle l'UCL. (Photo : archives lq/julien garroy)

Alors que le Statec a dévoilé ses dernières prévisions économiques et annoncé qu’une nouvelle tranche indiciaire devrait être déclenchée d’ici la fin de l’année, l’ULC demande au gouvernement d’agir contre la perte de pouvoir d’achat.

Le Statec a dévoilé ce mercredi les nouveaux chiffres de l’inflation. Pour 2022 celle-ci devrait être de 6,6 % et de 5,7 en 2023 si la guerre en Ukraine perdure.

Une situation qui inquiète l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC). « La spirale des prix est
principalement alimentée par les prix de l’énergie, en particulier les prix de l’essence et le renchérissement des denrées alimentaires », rappelle l’asbl dans un communiqué. « Il s’agit d’une conséquence directe du conflit ukrainien et de la pénurie de matières premières qui en découle. »

25 % des ménages sous le seuil de pauvreté

Selon les calculs du Statec, un nouvel index devrait tomber au deuxième semestre 2022, vraisemblablement en décembre. Si cette nouvelle tranche d’indexation devait effectivement avoir lieu, l’accord tripartite du 31 mars dernier prévoit une nouvelle convocation du comité de coordination tripartite (réunissant patronat, syndicat et gouvernement).

Compte tenu de la baisse déjà conséquente du pouvoir d’achat, l’ULC demande que la nouvelle tranche indiciaire soit versée en même temps. « Le système d’indexation doit retrouver son cours normal dans l’intérêt des consommateurs. » Avec 25 % de ménages vivant sous le seuil de pauvreté et une classe moyenne de plus en plus paupérisée, l’ULC rappelle que ces consommateurs ont déjà fait assez de sacrifices. « Il s’agit tout simplement d’une question de survie. »

D’autre part, l’ULC souhaite également demander une augmentation de la subvention publique de 7 à 15 centimes d’euro par litre de carburants au moins jusqu’à ce que la crise énergétique s’atténue. Elle demande enfin que le montant maximal des revenus pour obtenir l’allocation de vie chère soit doublé et que le barème fiscal soit adapté à l’inflation.

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