Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Suite aux dernière prévisions économiques du Statec, une prochaine tranche indiciaire devrait être déclenchée au 4e trimestre 2022.
La guerre en Ukraine continue de peser sur l’économie luxembourgeoise. Le Statec a dévoilé ce mercredi ses dernières prévisions pour l’inflation qui ne devrait pas connaître de ralentissement dans les temps à venir. L’institut évalue ainsi l’inflation pour 2022 à 6,6 % et à 5,3 % en 2023 si la guerre en Ukraine devait perdurer.
Possibilité d’une nouvelle réunion tripartite
Il ressort de ces calculs qu’une prochaine tranche indiciaire serait déclenchée au cours du 4e trimestre 2022. L’accord entre le gouvernement, l’Union des entreprises luxembourgeoises et les organisations syndicales LCGB et CGFP du 31 mars 2022 stipule que le gouvernement s’engage à convoquer une nouvelle réunion du Comité de coordination tripartite «au cas où la situation économique et sociale venait à s’empirer au cours de l’année 2023 ou une tranche indiciaire supplémentaire serait déclenchée en 2023».
Mir behalen d’Entwécklunge bei der Präisdeierecht an den Energiepräisser weider genee am Aen. D’Regierung huet de STATEC gebieden seng neiste Berechnunge fir Ufank September ze aktualiséieren. Op Basis vun dëse Berechnunge wäert ech eng Tripartite aberuffen.
— Xavier Bettel (@Xavier_Bettel) August 3, 2022
Dans ce contexte, le Statec a été mandaté à mettre à jour ses prévisions pour la première semaine de septembre 2022. Sur base de cette évolution, une prochaine réunion du ce comité pourrait être convoquée.
Le Statec note également un recul de l’indice des prix de 1 % en juillet par rapport au mois précédent. Un repli sans surprise qui, comme chaque année à cette période, s’explique par les soldes d’été et et la baisse du prix des produits pétroliers de 5 %. Ainsi, les prix des articles d’habillement et les chaussures cèdent 12.1% tandis que l’ameublement perd 4.2%, la bijouterie et l’horlogerie 3.1% et les effets personnels 1.8%. Ces chutes seront en général neutralisées le mois suivant, les indices de ces biens revenant alors à leur niveau d’avant-soldes.
