Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Comment réduire l’empreinte carbone de l’Automobile Club du Luxembourg ? Quels leviers activer ? Des experts de l’ACL ont récemment réalisé une étude complète sur le sujet. Et ont émis quelques propositions pour améliorer l’impact environnemental.
Le Luxembourg est souvent pointé du doigt pour être l’un des pays les moins écolos au monde, autrement dit avec l’une des pires empreintes écologiques de la planète. Chaque année, le pays est épinglé par le classement établi par l’ONG Global Footprint Network. Figurant avec le Qatar, notamment, parmi les mauvais élèves, en termes environnementaux. Comment devenir un pays plus écolo ? C’est la question sur laquelle s’est penché l’Automobile Club du Luxembourg dans le but de «décarboniser» l’économie.
La voiture, symbole de liberté mais grosse consommatrice d’énergie, occupe forcément le cœur des débats. Après avoir collecté minutieusement un certain nombre de données des véhicules du Club et de ses collaborateurs (déplacements, kilomètres parcourus, etc.), les experts du département mobilité de l’ACL sont arrivés à l’une des conclusions suivantes : «Une journée de télétravail par semaine pour 50 % des employés(dont le poste permet le travail à la maison) représente, par exemple, 10 % de CO2 économisés sur le bilan carbone du transport des employés.»
Autre solution envisagée part l’ACL pour réduire son empreinte carbone : «Faire fonctionner sa flotte du service routier composée de véhicules diesel avec du biodiesel HVO bientôt disponible dans certaines stations au Grand-Duché». Cette mesure permettrait de réduire de plus de 50 % les émissions du service routier, c’est-à-dire les dépanneuses, les remorqueuses et les camionnettes de l’ACL sillonnant les routes chaque jour, et même de 20 % les
émissions totales de CO2 du Club.»
Par ailleurs, l’ACL dit se tenir également, via la Fleet Association for Mobility (FAM), à la disposition des entreprises qui sont en charge de parcs automobiles d’entreprise.
Et le biogaz, on y pense ?