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Bettel à la pêche aux gros à Davos


Le Forum économique mondial se tient du 20 au 23 janvier à Davos, en Suisse. (photo AFP)

Le Forum économique mondial, qui se tient de mercredi à samedi à Davos reste une réunion incontournable des chefs d’État, de gouvernement et des décideurs économiques. Présent en Suisse avec la Grande-Duchesse et Michel Wurth, le Premier ministre Xavier Bettel cherchera à vanter les qualités du Grand-Duché et à attirer de nouveaux investisseurs.

Une fois par an, la station de ski huppée de Davos-Klosters voit sa tranquillité un peu perturbée. Pendant cinq jours, elle devient le centre de la planète finance et le nombril du monde. D’ailleurs, le Premier ministre français, Manuel Valls, a estimé mardi que Davos est « un endroit où il faut être ». « Davos est un rendez-vous pour parler d’économie avec des chefs d’État, des chefs d’entreprise, c’est aussi un carrefour essentiel de réflexion sur les grands problèmes du monde d’aujourd’hui, de l’environnement au risque terroriste en passant par la crise des réfugiés », a-t-il expliqué dans une interview à la chaîne de télévision suisse RTS.

Interrogé par Le Quotidien , Michel-Édouard Ruben, économiste à la Fondation IDEA confirme  : Davos est « « the place » où l’on ne peut pas ne pas être. Si on n’y est pas, on risque de perdre beaucoup ». Effectivement, la réunion de la fondation à but non lucratif éponyme est un forum qui a « son aura, son histoire ». En somme, c’est un endroit « où il est bon de se montrer, d’y être et de prendre des contacts ».

Car à Davos, on a plus de chance de rencontrer les grands chefs d’État et les dirigeants des firmes les plus importantes que dans n’importe quel endroit du monde.

Bettel à la chasse aux investisseurs

En parlant de dirigeants politiques, la liste est plutôt longue  : David Cameron, Premier ministre britannique, Alexis Tsipras, Premier ministre grec, Joachim Gauck, président de la République fédérale d’Allemagne et les autres chefs des pays intégrant le G20. La délégation américaine est, pour sa part, emmenée par le vice-président Joe Biden. S’y trouve aussi le secrétaire d’État John Kerry.

Le Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, représentera le Grand-Duché en compagnie de la Grande-Duchesse Maria-Teresa. Le premier en profitera pour présenter à de potentiels investisseurs les nombreuses qualités que possède le pays. Michel Wurth, président du conseil d’administration d’ArcelorMittal et président de la Chambre de commerce est également présent au Forum. Toutes ces personnalités politiques ne viennent pas à Davos pour façonner l’avenir de la finance mondiale.

D’après Michel-Édouard Ruben, « il y a bien des discussions publiques et privées. Ça aura un impact sur la finance ». Le forum est plutôt « un laboratoire d’idées » et non pas un lieu où l’on décide des nouvelles réglementations des marchés. L’économiste se souvient qu’en 2010, il était encore question de la régulation du secteur bancaire et que le discours d’ouverture du président français d’alors, Nicolas Sarkozy, était «offensif». « Davos annonçait la couleur. Les politiques viennent, restent des idées », assure-t-il. Encore cette année, « des ballons d’essai seront lancés ».

Le Quotidien / Aude Forestier

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