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Baisse du bénéfice net pour ING affectée par la pandémie


ING a suspendu fin mars le versement de dividendes jusqu'au 1er octobre au moins. (Photo / AFP)

La banque néerlandaise ING a publié vendredi un bénéfice net en baisse de 40,1% pour le premier trimestre de l’année, des résultats reflétant la « volatilité des marchés » due à la pandémie de Covid-19.

Le bénéfice net s’est établi à 670 millions d’euros, contre 1,11 milliard d’euros à la même période l’an dernier, a indiqué le groupe dans un communiqué. Première banque des Pays-Bas, ING a enregistré un chiffre d’affaires en légère baisse de 1,4% en glissement annuel, à 4,51 milliards d’euros. « En tant que banque opérant à l’échelle mondiale, ING est affectée de plusieurs manières par la pandémie de nouveau coronavirus », a déclaré le PDG Ralph Hamers, cité dans le communiqué.

Malgré une « performance commerciale globalement conforme à celle de l’année dernière », un coût du risque plus élevé et la « volatilité des marchés » ont entraîné une baisse du bénéfice net pour le trimestre, a expliqué Hamers. Cette baisse est toutefois en deçà de celle prévue par les analystes, qui tablaient sur un bénéfice net d’environ 411 millions d’euros pour la période, selon les médias néerlandais citant l’agence Bloomberg.

Versement de dividendes suspendu

Les investisseurs ont salué ces résultats. Coté à la Bourse d’Amsterdam, le titre ING gagnait 11,03% à 5,40 euros à l’ouverture vers 09H00 (07H00 GMT) au sein d’un indice AEX en hausse de 0,02% à 516,26 points. Suivant la recommandation de la Banque centrale européenne (BCE), ING a suspendu fin mars le versement de dividendes jusqu’au 1er octobre au moins. La banque, qui n’a pas communiqué de pronostics pour le reste de l’année, a ajouté 661 millions d’euros à ses provisions pour faire face à d’éventuels défauts de paiements de prêts.

« Compte tenu de l’incertitude dans l’environnement actuel, nous devrons examiner de près notre base de coûts pour nous assurer que nos dépenses soutiennent de manière optimale nos priorités stratégiques », a indiqué Ralph Hamers. « Dans le même temps, ING est bien capitalisée et dispose d’une base de financement très stable », a ajouté Hamers, qui se dit « confiant » dans l’avenir de la banque.

 

LQ / AFP

 

Départ annoncé de Hamers

Patron d’ING depuis 2013, Hamers a annoncé en février son départ à partir du 30 juin pour prendre la tête de la banque suisse UBS en novembre. Son successeur n’est pas encore connu. ING emploie environ 53.000 personnes dans plus de 40 pays.

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