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ArcelorMittal : 1,8 milliard pour décarboner Dunkerque


L’État français annonce qu’il contribuera jusqu’à 850 millions d’euros.

Le géant de l’acier va consentir à d’importants investissements pour produire de l’acier décarboné sur l’un de ses sites français.

ArcelorMittal prévoit d’investir 1,8 milliard d’euros dans la décarbonation de son site français de Dunkerque, ce qui permettra de réduire de près de 6 % les émissions de CO2 du secteur industriel en France. L’État apportera une aide, validée par l’Union européenne, qui pourra aller jusqu’à 850 millions d’euros en fonction des investissements effectivement réalisés, a annoncé le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, hier.

Le calendrier des investissements n’a pas été précisé, ArcelorMittal ne les ayant pas encore complètement validés. Cet argent permettra de construire une toute nouvelle unité dite «de réduction directe», d’une capacité de 2,5 millions de tonnes, pour transformer le minerai de fer avec de l’hydrogène, sans avoir besoin de recourir au charbon. Cette unité sera couplée à une technologie innovante de four électrique et complétée par un four électrique (EAF) additionnel. Une première étape pour produire de l’acier décarboné. Des investissements sont par ailleurs en cours pour augmenter la part d’acier recyclé dans la production.

Ces installations fonctionnant à l’électricité et au gaz, et à terme à l’hydrogène, se substitueront aux fourneaux fonctionnant au charbon, ce qui devrait permettre de réduire les émissions de CO2 du site de 4,4 millions de tonnes par an. Avec 15 350 salariés dont 800 chercheurs répartis sur 40 sites de production, trois sites de recherche et développement, deux «Digital Labs» et un vaste réseau de distribution et de services, la France est un pays clé pour le groupe sidérurgique.

Un commentaire

  1. « pour transformer le minerai de fer avec de l’hydrogène, sans avoir besoin de recourir au charbon »
    Encore un qui ne sait pas qu’on produit de l’hydrogène à partir d’hydrocarbures.
    En gros, vous remplacez le charbon par du pétrole.

    Cela me fait penser à ces petits hommes gris de Bruxelles qui interdisent les vieux diesels. Quand tout le monde sait que les vieux diesels, voitura non grata en Europe, se retrouvent une semaine plus tard, en Afrique, où ils vont rouler à l’huile de friture ou tout autre produit huileux.
    Je croyais que nous n’avions qu’une seule atmosphère autour de notre planète. Une information que ne doivent pas posséder lesdits petits hommes gris.

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