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Villerupt récompense le polar «Come pecore in mezzo ai lupi»


Les Amilcars du 46e festival du Film italien de Villerupt ont été décernés vendredi soir. (Photo Armand Flohr)

Les Amilcars du 46e festival du Film italien de Villerupt ont été décernés vendredi soir. C’est le film policier de Lyda Patitucci qui a tapé dans l’œil du jury.

Le jury de la 46e édition du festival du Film italien de Villerupt, présidé par Dominique Besnehard et composé de l’actrice luxembourgeoise Marie Jung, du comédien français Bruno Putzulu et de la productrice belge Anne-Dominique Toussaint, a récompensé vendredi soir le film Come pecore in mezzo ai lupi, de Lyda Patitucci. Un premier long métrage en forme de polar âpre et tendu, qui suit le dangereux chemin d’une policière infiltrée dans le crime organisé serbe. Le jury, marqué notamment par «la solitude de la protagoniste» (Isabella Ragonese, qui a présenté le film la semaine dernière avec sa réalisatrice), est clair : «On ressort sonné par ce film qui nous parle du monde dans lequel nous vivons.»

Alice Rohrwacher a quant à elle reçu deux Amilcars pour son nouveau long métrage, La chimera : celui de la critique et celui des exploitants. Des récompenses qui témoignent encore de l’importance de cette auteure dans la reconnaissance et l’exportation de la jeune production italienne indépendante. La chimera, dernier volet d’un triptyque dédié à la vie de l’Italie rurale, est une fable moderne narrant le parcours d’un archéologue anglais installé en Toscane, qui découvre un trafic international d’artefacts étrusques.

Jasmine Trinca à l’honneur

Le prix du jury jeunes a été décerné à Amusia, premier film de Marescotti Ruspoli : l’histoire d’une jeune femme élevée par deux parents mélomanes mais souffrant elle-même d’une affection rare qui la rend insensible à la musique. Le public a pour sa part voté pour Primadonna, avec lequel la réalisatrice émergente Marta Savina met en scène le combat moral et judiciaire d’une jeune femme contre son violeur, dans la Sicile des années 1960. Pour son interprétation, l’actrice Claudia Gusmano a reçu une mention spéciale du jury de la critique. Le jury de Dominique Besnehard s’est également fendu d’une mention spéciale donnée au beau Stranizza d’amuri, de Giuseppe Fiorello. En Sicile, encore, mais au début des années 1980, on y suit le rapprochement de deux jeunes garçons, dont l’amour impensable met leurs vies à risque.

Enfin, l’Amilcar de la Ville de Villerupt, qui honore chaque année une personnalité du cinéma italien, a été offert à Jasmine Trinca, comédienne majeure du cinéma italien de notre époque, depuis ses premiers pas devant la caméra de Nanni Moretti (La stanza del figlio, 2001). Elle sera prochainement la médecin et pédagogue Maria Montessori dans le film de Léa Todorov La Nouvelle Femme, présenté en clôture de ce 46e festival de Villerupt.

 

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