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Un agriculteur américain se coupe la jambe pour rester en vie


L'agriculteur transférait des grains dans un silo à l'aide d'une machine mobile quand sa jambe s'est retrouvée prise au piège. (photo AP)

Un agriculteur du Nebraska a fait l’impensable pour rester en vie : sortir son couteau et amputer lui-même sa jambe gauche qui était coincée dans une machine à blé, ont rapporté des médias américains.

« Je n’avais pas d’autre choix », a confié mardi Kurt Kaser, 63 ans, à la chaîne ABC News. L’agriculteur originaire de Pender dans le Nebraska, au centre des États-Unis, était seul ce jour d’avril. Il transférait des grains dans un silo à l’aide d’une machine mobile quand sa jambe s’est retrouvée prise au piège. Impossible de trouver son téléphone portable, Kurt Kaser n’avait donc aucun moyen d’appeler à l’aide, crier ne risquant d’être d’aucun secours sur cette ferme de quelque 600 hectares, rapporte le journal local Omaha World Herald.

« Je ne savais pas quoi faire », a confié au quotidien Kurt Kaser. « J’avais peur que ça aspire encore plus » ma jambe. Lui vient alors en tête la solution de la dernière chance : sortir son couteau de poche d’environ 7 centimètres et commencer à découper sa jambe. « L’adrénaline est tellement forte que je ne sais pas si ça fait mal ou pas », a-t-il confié à ABC News. « Je pense qu’on veut survivre et qu’on fait ce qu’on doit faire pour survivre », dit-il au Omaha World Herald.

Une fois libéré de la machine qui broyait sa jambe qu’il a amputée au-dessous du genou, le sexagénaire a rampé sur quelques dizaines de mètres vers le téléphone le plus proche pour appeler son fils. « Je n’ai jamais perdu connaissance jusqu’à (…) ce qu’ils commencent à m’opérer » à l’hôpital, se souvient-il.

L’agriculteur est rentré chez lui vendredi dernier après avoir passé une semaine à l’hôpital et deux semaines dans un centre de rééducation. Mais Kurt Kaser n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort : « Je sais que je marcherai à nouveau à peu près normalement. D’autres personnes ne pourront pas, ne remarcheront jamais ».

AFP

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