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Nissan Pulsar : à la page


Tout à la joie de développer son segment fétiche des crossovers, Nissan avait délaissé le genre berline compacte. Il y revient.

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Après avoir tout misé sur les crossovers ces dernières années, Nissan revient en force, avec la Pulsar, sur le segment C, celui des petites berlines. (Photo : DR)

Nissan semble vouloir mettre les bouchées doubles depuis quelques mois pour ne pas perdre ses acquis forgés au détour des Qashqai et autres Juke. Encore faut-il ne rien négliger en occupant toutes les pages d’un catalogue.

La page Pulsar vient de s’ouvrir. À y regarder de plus près, il y manquait en effet une berline compacte. Depuis 2007, depuis le lancement du très célèbre Qashqai, Nissan n’avait en effet pas jugé utile de donner une suite à l’Almera.

Aujourd’hui, ayant fait le plein, ou presque, avec ses crossovers, le retour vers ce que les spécialistes appellent le segment C, s’imposait. Nissan misant sur un objectif total de 8 % du marché mondial, il lui faut faire feu de tout bois et investir tous les territoires.

C’est déjà chose faite au Grand-Duché où la Pulsar vient de débarquer dans le réseau. Nissan a retenu une recette éprouvée qui s’appuie sur une plate-forme (CMF) et des organes principaux prélevés dans le fonds commun de l’Alliance (lire ci-contre), une usine reconnue, Barcelone, et un bureau de style, à Londres, pour la touche européenne.

Au premier coup d’œil, on pourrait s’y tromper : la Pulsar a le même look que le récent Qashqai. Nissan revendique haut et fort cette identité de marque. Mais ce qui trompe aussi, c’est la silhouette rehaussée de la Pulsar.

> Vision totale

Son mètre cinquante-deux en hauteur lui donne du même coup une belle impression de volume intérieur. Confirmation dans la foulée en prenant place à l’arrière de cette compacte également généreuse pour ses passagers avant. On n’en dira pas autant du coffre mais, modulable au gré des envies, il devrait répondre à l’essentiel des besoins.

Le grand pare-brise dégage bien l’horizon, les manettes et les boutons sont sans surprise. Notre modèle Tekna, le mieux équipé des cinq proposés, avait le bon goût d’afficher les cartes du système GPS sur un écran un peu étriqué. Puis, il suffit d’appuyer sur la touche « caméra » pour s’offrir une vue périphérique totale. Nissan n’allait pas priver Pulsar de son système AVM-Vision 360 et de ses quatre caméras. Le bouclier de sécurité (Safety Shield) s’imposait de la même façon avec capteurs, caméras et freinage automatique d’urgence qui, théoriquement, vous met à l’abri d’un mauvais coup.

> Essence en douceur

Pour mener tout ce beau monde à destination, Nissan a choisi deux moteurs, l’un en diesel dCi de 110 chevaux, l’autre à essence, le DIG-T de 115 chevaux. Même avec certaines menaces qui pèsent sur le gazole ici et là, le dCi devrait avoir les faveurs d’une majorité. On aurait tort cependant de négliger la version essence, toute en douceur qui ferait presque passer inaperçue la mise en œuvre du Stop & Start. Moteur éprouvé, il démontre sa grande forme sur cette compacte avec une moyenne de 6,2 litres relevée sur l’ordinateur de bord. Ce dernier affiche même les gains sur une émission théorique de CO2 !

C’est dire que pour environ 2 500 euros de moins à l’achat, on aura intérêt à étudier son tableau de marche. Pour le reste, dans l’un et l’autre cas, Pulsar démarre, vire et freine sans sourciller. Selon les versions, il ne lui manque rien, de la climatisation à la roue de secours à usage temporaire, en série pour tout le monde, en passant par les vitres électriques avant et arrière. Nissan n’a rien voulu négliger dans cette volonté de reconquête.

De notre collaborateur Paul Hug

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