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[Luxemburgensia] Traduction d’aphorismes


Nous avions déjà mentionné il y a quelques jours, dans notre rubrique, que le n°1/2016 de Galerie, la revue culturelle et pédagogique du Centre culturel de Differdange, était consacré principalement à la séance académique en l’honneur de Marcel Noppeney, le plus francophile des écrivains grand-ducaux et fils de Differdange.

Nous sommes persuadé que la rédaction de la revue était pleinement consciente que son choix (dossier de fond littéraire et hommage à Marcel Noppeney + contributions littéraires [toutes en langue allemande] de Josiane Kartheiser, Werner Voigt, Arnold Pistiak, Claude Conter, Jacques Wirion, Cornel Meder) n’aurait pas tout à fait été du goût de Marcel Noppeney de son vivant (vu le mélange des langues germanique et française), mais l’honore d’autant plus que sa francophilie extrême contribue actuellement au multiculturalisme de notre pays.

En feuilletant le cahier, nous tombons sur les aphorismes de Jacques Wirion intitulés «Zusaetzlinge (21)» (page 12). La plupart de ces aphorismes, en langue allemande, sont traduisibles en langue française, sans altérer leur sens. En voici quelques exemples : «La banalité n’est pas une bagatelle»; «Même une cause peut être une raison»; «Qui ne vit pas sous le danger de périr ?»; «Même dans la méchanceté déchainée, ne se trouve pas LE mal»; «J’essaie de comprendre Hitler et Staline, mais je ne veux pas les comprendre»; «Seigneur, nous prions pour Toi… mais nous n’oublions pas de penser à nous-mêmes.»

Jean Rhein

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