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[Luxemburgensia] Côté documentaire de la drôle de guerre

490_0008_14755609_201703301940_0001Le récent numéro de Hémecht. Revue d’histoire luxembourgeoise n°4/2016 révèle une anecdote (et des images inédites) jusqu’ici encore peu connue de l’invasion nazie du Grand-Duché, lorsque la ville d’Esch-sur-Alzette a été occupée par les troupes allemandes et envahie à son tour par les troupes françaises.

Gérald Arboit raconte dans son article (p. 453-468) que le 10 mai 1940, à 7h30, la 3e division légère de cavalerie postée à Audun-le-Tiche avançait vers Esch-sur-Alzette pour contrer l’avancée allemande.

Peu avant midi, continue Gérald Arboit, une équipe du Service cinématographique des armées (SCA) arriva à son tour à Esch-sur-Alzette. Venant de Metz, elle était chargée de réaliser un reportage photographique et cinématographique. Aucune image à propos de la documentation sur cette «drôle de guerre» dans la Métropole du fer n’est parue dans la presse (à part Le Figaro et L’Ouest-Éclair des 13 et 14 mai 1940, où les photos sont restées anonymes, et le Journal de guerre n°33 du 16 mai 1940).

Appartenaient entre autres à l’équipe française le caméraman Alain Douarinou et un jeune photographe débutant dans le grade de caporal, nommé Henri Cartier-Bresson (photo). Les militaires français se sont limités à photographier seulement des soldats français et des civils luxembourgeois et à prendre des prises de vue de quelques faits de guerre. «Le passage de Cartier-Bresson et de ses compagnons n’en demeura pas moins un témoignage instantané de la situation à Esch de ce 10 mai 1940», conclut Gérald Arboit.

Jean Rhein

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