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La Luxembourg Art Week vise « un standing comparable à d’autres foires internationales »


Galeries d'envergure internationale et d'autres, plus modestes, émergentes, s'unissent pour être présentables aux collectionneurs et autres curieux. (Photo Julien Garroy)

Pas de grande révolution pour cette quatrième édition de la Luxembourg Art Week, de vendredi à dimanche, mais une envie de «confirmer» le beau succès des précédentes éditions. Logique, alors, de revoir la plupart des exposants déjà présents depuis 2015.

À son rythme, la Luxembourg Art Week grandit. Pas à pas. Tranquille. Une petite balade, au cœur de la halle Victor-Hugo, témoigne de cette effervescence, ponctuée de bruits de perceuses et de coups de marteau. Galeries d’envergure internationale et d’autres, plus modestes, émergentes, comme les artistes qu’elles soutiennent, s’unissent pour être présentables, dès vendredi soir, aux collectionneurs et autres curieux.

Car cette foire n’est pas «uniquement une salle de vente», répète inlassablement son directeur, Alex Reding, même si, dit-il, «tout le monde doit vivre !». L’événement se montre ainsi soucieux des acteurs locaux ou, dans une autre formulation, «attentif aux soucis d’ordre culturel» que peuvent connaître les artistes, les associations et les institutions diverses. La Luxembourg Art Week est ainsi à voir comme un généreux brassage d’exposants –triés par un rigoureux comité de sélection– d’œuvres plus ou moins abordables (dans la forme comme le fond) et d’annexes avec, entre autres, des discussions initiées par le Casino (qui dispose de son stand à l’entrée) avec le magazine DADADA ou de conférences animées par des figures qui font sens (Enrico Lunghi, Suzanne Cotter, Emma Lavigne…).

Des artistes «plus modernes»

En tout cas, le projet, lancé en 2015 pour combler un manque au pays, suit une croissance positive : tout est à la hausse, du nombre de candidatures aux exposants, de la surface d’exposition aux visiteurs. Même résultat du côté du CAL (Cercle artistique Luxembourg), vénérable institution de 125 ans (!) qui s’est vite greffée à la manifestation pour dépoussiérer son image.

Son président, Marc Hostert, le confirme : «Les œuvres présentées au salon, cette année, sont plus contemporaines, plus innovantes. Le jury de la précédente édition a demandé aux artistes d’être plus modernes, et ils ont suivi !»

Un peu plus loin, du côté du Tramsschapp, on trouve ainsi près de 70 œuvres réalisées par 40 artistes «de divers médiums», dont cinq installations ! Une petite révolution pour le CAL. «Si l’on s’applique un peu, on peut avoir un standing comparable à d’autres foires internationales», soutient, philosophe, Alex Reding, lâchant au passage qu’au Luxembourg «il y a toujours moyen de mieux faire».

Grégory Cimatti

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