Fête nationale : le jeune compositeur Nik Bohnenberger à l’œuvre

Après l’intelligence artificielle mise en musique l’an dernier, retour aux classiques pour cette Fête nationale 2018 au Luxembourg. Le compositeur grand-ducal Nik Bohnenberger, âgé de de 24 ans, sera à l’œuvre.

Les ministères d’État et de la Culture avaient lancé un appel à candidatures pour la composition musicale qui sera interprétée par l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, à l’occasion de la cérémonie officielle du 23 juin. Leur choix s’est porté sur Nik Bohnenberger.

Né en 1994 à Bech, le jeune compositeur a démarré son apprentissage musical à l’âge de 5 ans. Il s’est formé à la pratique du cor, avant d’ajouter une corde à son registre en se tournant également vers le piano. Il parachèvera son éducation musicale, par le biais de cours de chant, musique de chambre, déchiffrage, harmonie etc, au Conservatoire de Luxembourg à partir de 2009. Depuis 2013, il suit des études de professorat à l’université des arts et de la philosophie à Berlin.

Nik Bohnenberger a déjà composé plusieurs pièces dont Pursuit (2010), Dream (2012) ou encore Melusina (2012), entre autres créations pour des festivals et concerts.

L’an dernier, c’est la start-up luxembourgeoise Aiva, pionnière de la musique générée par une intelligence artificielle, qui avait composé un morceau pour la Fête nationale. Cette commande du gouvernement a été interprétée par 150 musiciens et 80 choristes, non sans créer quelques remous dans le Grand Duché.

En outre, le ministère de la Culture a commandé six nouveaux projets pour la saison 2018-2019. Sur les 38 compositeurs qui ont candidaté, six ont été retenus :
• Solistes européens Luxembourg : Roland Wiltgen
• Musique militaire grand-ducale : Kerry Turner
• Orchestre de chambre de Luxembourg : Claude Lenners
• Estro Armonico : David Ascani
• Lucilin : Ivan Boumans
• Ensemble vocal du Luxembourg : Claude Kraus