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Festival CinEast : des films et bien plus encore


Le Cuirassé Potemkine, chef-d'œuvre de Sergueï Eisenstein, sorti en 1925, sera proposé dans le cadre d'un ciné-concert. (photo DR)

La 11e édition du festival CinEast, dédié au cinéma d’Europe de l’Est et centrale, se déroulera du 4 au 21 octobre au Grand-Duché. Pas moins de cent films, mais aussi des fêtes et débats sont au programme !

Soixante longs métrages, 40 courts, une centaine de projections, principalement à la Cinémathèque, à Neimënster et à l’Utopia, mais aussi aux quatre coins du pays : Vianden, Esch-sur-Alzette, Dudelange, Mondorf-les-Bains, Mersch… et pour la deuxième année, il y aura même des projections à Sarrebruck ! CinEast va, cette année encore, proposer à son public une grande vague de films venus de l’Est.

Cold War, du Polonais Pawel Pawlikowski (Ida), qui lui a valu le prix de meilleur réalisateur à Cannes, s’annonce comme un des nombreux immanquables de ce millésime 2018. Il y aura aussi Mug, de Malgorzata Szumowska, Grand Prix du jury de la Berlinale, ou I Do Not Care If We Go Down in History as Barbarians, de Radu Jude, Grand Prix à Karlovy Vary, pour ceux qui aiment rester au goût du jour, mais aussi Le Cuirassé Potemkine chef-d’œuvre de Sergueï Eisenstein, sorti en 1925 et proposé ici dans le cadre d’un ciné-concert.

Des films, de fiction principalement, mais aussi d’animation et des documentaires – sans oublier les courts métrages dans tous les genres – en provenance de 20 pays (cette année, pour la première fois, le festival accueille une production géorgienne)… Beaucoup d’entre eux sont regroupés dans un cycle sous la thématique des «identités», et qui, tous ensemble, proposent une «radiographie précise de ces pays à la fois si proches et si lointains», note Claude Bertemes, le conservateur de la Cinémathèque de la Ville.

Invités de marque

Mais depuis toujours, CinEast a tenu à déborder des salles obscures. Et à dépasser la seule création cinématographique. Cette année encore, l’équipe a donc concocté une programmation «sérieuse» : avec une exposition photographique présentée à Neimënster – sur des projets sur l’identité tels que l’histoire, la religion, le passé communiste, les défis résultant de la période de transformation, l’identité nationale et le nationalisme –, mais aussi des ciné-débats sur les défis liés à l’intégration, aux identités multiples des émigrés, au nationalisme et au populisme, mais aussi aux femmes et au vieillissement ou encore au cyclisme professionnel.

Et une programmation plus «fun», avec des concerts aux rythmes des Balkans, d’autres aux sonorités baltiques, un apéro jazz avec la légende slovaque Laco Déczi, mais aussi des soirées gastronomiques et des fêtes en tout genre. De quoi donner bon espoir aux organisateurs de dépasser la participation de l’an dernier et ses 10 600 spectateurs. D’autant que si le nombre de films reste constant, le nombre de projections, lui, augmente légèrement. Une trentaine d’invités de marque sont également annoncés pour cette onzième édition.

D’Andy Schleck, qui viendra parler cyclisme, au réalisateur hongrois Bence Fliegauf (Ours d’argent au festival de Berlin 2012 pour Just the Wind) qui viendra présider le jury du CinEast 2018, en passant par la comédienne Arta Dobroshi (Le Silence de Lorna des frères Dardenne), le réalisateur slovène Janez Burger, l’actrice polonaise Magdalena Poplawska, le scénariste roumain Razvan Radulescu ou encore la réalisatrice polonaise Urszula Antoniak.

Pablo Chimienti

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