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Elle cachait des aiguilles et des épingles dans les fraises…


Plus d'une centaine de cas présumés de "fraises piégées" ont été signalés. (illustration AFP)

Une femme de 50 ans a été inculpée en Australie dans le cadre d’investigations lancées sur le mystère des fraises piégées avec des aiguilles à coudre, ont annoncé dimanche les autorités.

L’île-continent a vécu plusieurs semaines en septembre dans l’angoisse de la découverte d’aiguilles et d’épingles dans des barquettes de fraises, provoquant la détresse des producteurs, la panique des consommateurs et une épidémie de canulars sur les réseaux sociaux.

Plus d’une centaine de cas présumés de « fraises piégées » avaient été signalés après l’hospitalisation pour des douleurs à l’estomac d’un homme en ayant consommé. Un incident similaire avait également été signalé en Nouvelle-Zélande.

Durcissement de la loi

La police a annoncé l’arrestation et l’inculpation pour sept chefs liés à la contamination de marchandises dimanche d’une femme de 50 ans à la suite d’ « investigations vastes et complexes ». Elle doit comparaître lundi devant un tribunal à Brisbane. La police n’a donné aucune précision sur son rôle ou sur les raisons de son implication. La police du Queensland a « coordonné une enquête nationale impliquant plusieurs gouvernements, services judiciaires et de renseignements », a souligné la police dans un communiqué.

La crise a constitué « un coup dur » pour les producteurs. Cette affaire a contraint les supermarchés à retirer les fraises de leurs rayons et des cultivateurs à détruire d’importants stocks invendus. La législation a également été durcie portant à 15 ans la peine maximale encourue par les auteurs de contamination alimentaire.

LQ/AFP

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