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Trois rugbymen du FC Grenoble inculpés de viol en réunion


L'Irlandais Denis Coulson (en rouge), 22 ans, est l'un des trois inculpés. (photo AFP)

Trois rugbymen d’un club de Grenoble, dont deux étrangers, ont été inculpés mardi pour viol en réunion après un match Bordeaux-Grenoble, a annoncé mercredi le parquet de Bordeaux.

L’Irlandais Denis Coulson, 22 ans, le Néo-Zélandais Rory Grice 27 ans, et le Français Loïck Jammes, 22 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec leur accusatrice et de sortir du territoire national, ainsi qu’une obligation de pointage, a précisé le parquet. Ce dernier a ouvert mardi contre eux une information judiciaire pour viol en réunion, un crime passible de 20 ans de réclusion.

L’enquête a été déclenchée par le dépôt de plainte il y a un mois d’une jeune femme de 21 ans dénonçant des faits de viol présumé de la part de joueurs grenoblois, rencontrés en boîte de nuit après leur défaite contre le club de Bordeaux, l’Union Bordeaux Bègles (UBB). Les trois joueurs inculpés avaient été placés en garde à vue mardi matin au commissariat de Bordeaux, avec deux de leurs coéquipiers, pour une deuxième série d’auditions, après de premières garde à vue et auditions les 22 et 23 mars au commissariat de Grenoble. Au terme de cette deuxième vague d’auditions, le parquet de Bordeaux a estimé qu’existaient « à leur encontre des indices graves ou concordants qui rendent vraisemblable leur participation, comme auteur ou complice, à la réalisation de l’infraction dénoncée ».

Le 12 mars à Bordeaux, la victime présumée avait porté plainte pour viol contre des joueurs grenoblois rencontrés en discothèque après le match, qui l’auraient emmenée dans leur hôtel à Mérignac, près de Bordeaux. Six joueurs du FCG avaient initialement été entendus en garde à vue le 22 mars à Grenoble. Trois -l’Australien Peter Kimlin, le Néo-zélandais Dylan Hayes et l’Irlandais du Nord Chris Farrell- étaient sortis libres et sans charge le soir-même.

L’enquête s’est toutefois poursuivie avec de nouvelles investigations « notamment génétiques, informatiques et téléphoniques », a précisé mardi le parquet, conduisant aux nouvelles auditions.

Le Quotidien/AFP

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