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Tour des clubs : Etzella veut travailler son esprit d’équipe


Pietrasik a perdu son compère de l'axe central, Nilton Rocha. Et Kühne est blessé. Dur, dur... (Photo : Mélanie Maps)

Départ des Croates, refus de se laisser aller à engager trop de germanophones et ambitions limitées à un très raisonnable maintien: Etzella n’est pas encore prêt à franchir un cap sous la houlette de Nikki Wagner, qui entame sa troisième année sans avoir les moyens d’avancer.

Pourquoi cette vague de départs des joueurs croates (Mesec, Ozvald et Jurina) cet été ?

Nikki Wagner : Il est important pour nous que l’esprit d’équipe s’améliore. Nos Croates étaient des joueurs pros. En tout cas, qui ne faisaient que du football. Mais ils ne parlaient pas très bien le français ou l’anglais. Donc, pour le vestiaire, c’était…

La saison passée, vous possédiez une des pires défenses de l’élite et vous avez perdu Nilton Rocha, son pilier. Inquiet ?

On a déjà recruté deux nouveaux joueurs pour chaque couloir et j’aimerais bien en recruter encore un pour l’axe parce que Nilton, il était très bien sur les situations standards : les corners, les coups francs… On en a besoin d’un comme ça. Je ne sais pas si le club en cherche un, mais moi oui. D’autant plus que Kühne est actuellement blessé (NDLR : dans notre édition d’hier, nous annoncions que le club essayait des joueurs, dont Gaël Kipeya de l’Union Saint-Gilloise). Pour moi, c’est absolument nécessaire.

Vous semblez blasé Etzella est-il prêt à se lancer dans sa saison ?

On sort de trois mauvaises semaines. On s’est entraînés la plupart du temps à douze ou treize joueurs. On a même dû annuler des matches amicaux. On a plein de blessés en ce moment. Cozza a mal au pied depuis deux semaines, Adrian s’est fait opérer et ne rejouera plus en 2015… Et il y a aussi Faridonpour, Novic et Esteves qui ont des pépins, mais aussi des garçons qui sont partis en vacances et cela, ce n’est vraiment pas professionnel!

Etzella avait perdu ses six derniers matchs de DN à l’extérieur, au printemps dernier. Un problème à régler loin du Deich ?

Cela n’avait rien à voir avec le fait de jouer à domicile ou à l’extérieur. C’était juste un problème de qualité et du fait qu’en fin de saison, on n’avait plus vraiment que 14 joueurs pour composer le groupe. Dont beaucoup jouaient leurs premiers matches à ce niveau. Je suis très content qu’on se soit maintenus, parce qu’on n’avait pas assez de qualité pour faire autre chose. Et cette saison, on a globalement la même équipe, le même niveau. Rester dans la division, ce sera difficile.

Vous entamez votre 3ème année. Cela sous-entend une certaine confiance des dirigeants. Avez-vous les moyens que vous aimeriez pour faire grandir le club ?

La vérité c’est que c’est difficile. J’aimerais avoir plus d’influence sur les transferts pour gagner en qualité, notamment dans la communication. La communication, c’est important sur le terrain, mais aussi dans un vestiaire. J’aimerais un peu plus d’Allemands, mais on m’a fait comprendre qu’on voudrait éviter des groupes. Pourtant, cette communication, le fait que tous les joueurs se comprennent, c’est ce dont vous avez besoin pour gagner les 10 % qui vous manquent pour aller plus haut…

Julien Mollereau

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