Accueil | Actualités | Priorité à l’emploi pour Richert, élu patron des régions

Priorité à l’emploi pour Richert, élu patron des régions


Le nouveau patron entend s'imposer comme un interlocuteur indispensable du gouvernement en matière d'emploi. (Photo AFP)

Philippe Richert, le président de la région Grand Est, a été élu mardi à la tête de l’Association des régions de France (ARF). Le nouveau patron entend s’imposer comme un interlocuteur indispensable du gouvernement en matière d’emploi.

Le nouveau président (Les Républicains) prend les rênes de l’ARF moins d’un mois après la naissance officielle des grandes régions françaises dotées de pouvoirs étendus en matière économique. Seul candidat, Philippe Richert faisait figure de personnalité de consensus après le basculement de la majorité des régions à droite en décembre.

« Tout doit être fait pour gagner en efficacité », a-t-il martelé, en soulignant l’importance du dialogue État/régions « sur tout ce qui concerne l’emploi ». L’ARF, qui représente les intérêts des régions dans les discussions politiques, rassemble l’ensemble des présidents de conseils régionaux. Elle s’est dotée d’une « gouvernance partagée », avec un président délégué de gauche, le socialiste François Bonneau (Centre-Val de Loire).

Au contact des entreprises

Dès le 2 février, les présidents de région doivent rencontrer le président François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls pour s’entretenir notamment avec eux du plan emploi annoncé le 18 janvier par le chef de l’État. « Nous pensons pouvoir proposer un certain nombre de changements à l’État, qui trop souvent n’envisage pas que d’autres puissent être des facteurs de rayonnement, de développement et de modernisation », a fait valoir Philippe Richert. « Ceux qui sont le mieux placés pour être au contact des entreprises, qui connaissent leurs vrais besoins, ce sont les régions. »

Tout en estimant que « les régions sont dans des situations extrêmement difficiles », Philippe Richert entend « dialoguer avec le gouvernement pour retrouver une marge de manœuvre en terme de fiscalité, pour que les régions aient vraiment la capacité de se hisser aux niveaux des régions des autres pays européens et être plus efficaces ».

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.