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Pour Fillon, le quinquennat de Hollande est une calamité


François Fillon le 10 octobre 2015 à Paris. (Photo : AFP)

François Fillon, ancien Premier ministre, a affirmé samedi à Paris que le quinquennat de François Hollande était «historiquement une calamité pour la France», en souhaitant que les élections régionales se traduisent par une «défaite écrasante de la gauche».

«Après trois années de pouvoir», on peut dire que «le quinquennat de François Hollande aura été historiquement une calamité pour la France, a lancé le député de Paris, lors des états généraux de la fédération parisienne du parti Les Républicains, en présence d’environ 1 200 personnes, selon les organisateurs.

La manifestation devait être clôturée par Nicolas Sarkozy, président du parti, en milieu de journée.

Le candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017 a réaffirmé qu’il fallait un projet «radical» pour réformer la France. «Monsieur le président, on va vous sanctionner», a-t-il dit à l’adresse du chef de l’Etat. «Vous n’avez pas cessé de mentir aux Français, vos promesses sont balayées par les faits», a-t-il affirmé.

Il a évoqué «600 000 chômeurs de plus depuis 2012», «les deux millions de jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni n’ont un emploi. C’est une bombe à retardement», a-t-il dit.

Selon l’ancien Premier ministre, «si la gauche ne subit pas une défaite écrasante en décembre, François Hollande se dirait que sa politique n’est pas si mauvaise, qu’il a raison de se représenter (en 2017)», bien que sa politique emprunte «une voix fausse qui conduit le pays dans une impasse».

Il a assigné «trois missions» à son parti pour les régionales en Ile-de-France. Outre «le message puissant à François Hollande», il faut «résister à Madame-tout-va-bien», Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, «en lui faisant entendre la voix des Parisiens» qui veulent «des changements radicaux profonds».

L’un de ses proches, le député de Paris Pierre Lellouche, a dénoncé «les magouilles» de Mme Hidalgo qui veut «regrouper les arrondissements de Paris de façon baroque mais très calculée». «Il faut sortir de cette anomalie qui nous fait perdre les élections à Paris alors que nous sommes majoritaires en voix», a-t-il dit.

Plusieurs intervenants ont critiqué le manque de logements sociaux intermédiaires dans la capitale pour les classes moyennes, Pierre-Yves Bournazel, tête de liste à Paris, qualifiant la maire de Paris de «reine de la spéculation immobilière»

AFP/M.R.

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