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Nouvelles régions : liste capitale(s) mais sans surprise


La liste annoncée vendredi par Manuel Valls reste toutefois provisoire, les chefs-lieux définitifs devant être fixés avant le 1er octobre 2016. (Photo AFP)

Le Premier ministre Manuel Valls a présenté vendredi la liste, sans surprise, des nouvelles capitales régionales et le dispositif réaménagé des services de l’État.

On savait déjà que Strasbourg deviendrait le chef-lieu de l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (Acal). Décision la plus attendue : le gouvernement a confirmé le choix de Rouen, Lille et Dijon comme capitales des nouvelles entités Normandie, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Bourgogne-Franche-Comté.

Outre ces trois villes sur lesquelles demeurait une légère incertitude, Lyon, Toulouse et Bordeaux ont été confirmées dans leur rôle de capitale des régions nées du redécoupage.

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Portée par Manuel Valls, la réforme est l’un des grands axes du quinquennat de François Hollande : « Je revendique cette réforme territoriale et vous allez voir qu’elle durera. Elle durera quoi qu’il arrive », avait assuré lundi le chef de l’État.

La liste annoncée vendredi reste toutefois provisoire, les chefs-lieux définitifs devant être fixés «avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015», précise le compte-rendu du Conseil.

L’Éducation nationale concernée

Six régions, qui n’ont pas été modifiées lors du passage de 22 à 13 régions en métropole, conservent leur chef-lieu historique (Ajaccio, Marseille, Nantes, Orléans, Paris, Rennes).

La réforme va par ailleurs faire «disparaître neuf postes de préfets de région», autant de directeurs généraux d’Agences régionales de santé (ARS) «et 63 postes de directeurs régionaux des administrations de l’État, ainsi que leurs états-majors».

Un volet de la réforme concerne l’Éducation nationale. En métropole, «les académies actuelles, maintenues dans leurs limites géographiques, seront regroupées en treize régions académiques et l’un des recteurs exercera la fonction nouvelle de recteur de région académique», selon le compte-rendu. Ce dernier sera «l’interlocuteur unique du président du conseil régional et du préfet de région».

Un «comité régional académique» doit permettre d’«harmoniser les politiques de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche menées dans la région».

Des préfets renforcés

«Dans chaque région fusionnée, il y aura l’an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d’Agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel», résume le compte-rendu du Conseil.

Issues des directions actuelles, «les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus». Les préfets verront leur rôle de coordination «renforcé».

Autre maillon fort du dispositif : les départements, dont les services devront « être visibles et identifiés par tous ». « Les départements sont recentrés sur leur mission de solidarité et les intercommunalités seront les échelons de proximité solides capables de répondre plus efficacement aux besoins quotidiens de nos concitoyens », a expliqué Manuel Valls.

Limiter la mobilité géographique des fonctionnaires

Un effort de mutualisation des «fonctions supports des administrations de l’État» devra également être conduit.

Selon le gouvernement, la nouvelle organisation doit permettre de limiter la mobilité géographique des fonctionnaires territoriaux, qui ne devrait concerner que «de l’ordre de 1 000 agents sur les trois années de mise en œuvre de la réforme», sur un total de 27 000 agents de l’État en fonction dans les régions; 2 000 à 3 000 autres devraient voir leurs fonctions changer, tout en restant dans la même zone, a précisé un responsable du dossier.

Le passage de 22 à 13 régions sera effectif le 1er janvier 2016, après les élections régionales des 6 et 13 décembre.

Le Quotidien/AFP

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