Accueil | Actualités | Macron veut prolonger l’état d’urgence en France jusqu’au 1er novembre

Macron veut prolonger l’état d’urgence en France jusqu’au 1er novembre


L'état d'urgence a déjà été prolongé à cinq reprises depuis son décret en novembre 2015. (photo AFP)

Le président français Emmanuel Macron demandera au Parlement de prolonger jusqu’au 1er novembre l’état d’urgence instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, et veut une nouvelle loi pour lutter contre la « menace terroriste, a annoncé mercredi l’Élysée.

L’état d’urgence, décrété fin 2015 par l’ancien président François Hollande après les attaques jihadistes les plus meurtrières jamais commises sur le sol français (130 morts), a déjà été prolongé à cinq reprises et devait être levé mi-juillet. Emmanuel Macron a également « demandé au gouvernement de proposer des mesures de renforcement de la sécurité face à la menace terroriste hors état d’urgence, afin qu’un texte législatif soit préparé dans les prochaines semaines », indique la présidence dans un communiqué.

Le président a également « donné des instructions pour la mise en place du centre de coordination des services engagés dans la lutte contre le terrorisme », dont l’organisation sera arrêtée début juin, précise l’Élysée. Ces annonces interviennent deux jours après l’attentat de Manchester, qui a fait 22 morts dont des enfants, à la sortie d’un concert. L’attaque a été revendiquée par le groupe État islamique.

Mercredi, Emmanuel Macron a une nouvelle fois « souligné la solidarité qui unit la France et le Royaume-Uni dans la lutte contre le terrorisme », et son Conseil de défense « a examiné les moyens d’apporter toute l’assistance possible à l’enquête menée par les autorités britanniques », selon le communiqué.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.