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[Luxemburgensia] Tedesco, Leibfried et Aloyse Kayser

490_0008_14940884_capture«Tous les hommes sont frères» : la rhétorique et la symbolique picturale des premières associations socialistes et communistes est incontestablement de la même inspiration que la symbolique franc-maçonnique.

Parmi les adhérents du mouvement chartiste et de la Ligue des justes, les socialistes anglais constituèrent en 1845 les «Fraternal Democrats» (qui allaient s’appeler plus tard la Ligue des communistes), créant ainsi – après les premiers contacts avec Karl Marx et Friedrich Engels – les bases d’un mouvement mondial internationaliste. Guillaume Leibfried, né à Trèves et vivant à Luxembourg, et Victor Tedesco, né à Luxembourg et vivant à Liège, comptent parmi les compatriotes qui ont eu des contacts rapprochés et réguliers avec Karl Marx, et d’autres dirigeants du premier mouvement socialiste.

Dans l’organe officiel des syndicats libres luxembourgeois, Der Gewerkschaftler, un auteur anonyme signait dans les années 1918 et 1919 plusieurs poèmes avec les trois points caractéristiques. L’auteur de ces lignes nous semble être Aloyse Kayser, député radical-libéral et chef de gare, successeur de Joseph Junck, à la tête du premier syndicat national des cheminots.

La représentation du compas et de l’équerre et celle de la poignée de main fraternelle, symbolisant l’union et la solidarité, se retrouvent également sur le premier drapeau syndical luxembourgeois (de 1916).

Jean Rhein

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