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[Luxemburgensia] La sidérurgie préindustrielle (1)

490_0008_14917716_201803131855_0001L’ingénieur Marcel Steffes est l’auteur d’un livret paru en 1965 (aux Éditions Bourg-Bourger) en collaboration avec son fils Guy intitulé La Sidérurgie luxembourgeoise de l’époque antérieure à 1840.

Depuis l’Antiquité, les hommes connaissent et exploitent les minerais d’alluvion. Il s’agissait principalement de débris lavés d’anciens rochers. Ce type de minerai de fer se retrouvait également au sud du Luxembourg dans un territoire délimité par l’Eich, l’Alzette et la frontière sud du pays, mais également sur la rive droite de l’Alzette aux alentours des villages de Roeser et de Dalheim.

L’existence des gisements de minette était déjà connue au temps des Romains, mais fut oubliée par la suite. Il s’agit des gisements de Lorraine (Longwy, Ottange, Briey) qui se prolongent sur la Belgique et le Grand-Duché en une longueur de 20 km et une largeur de 2 km (Pétange/Rodange et Esch/Rumelange. La superficie des gisements sur le territoire luxembourgeois était estimée à 3369 hectares en 1840.

Les premières usines ferrifères luxembourgeoises se trouvaient dans des endroits dont rien ne justifiait l’emplacement, sauf la proximité de vastes forêts, qui fournissaient les autres matières premières. J. P. Glaesener notait dans son ouvrage paru en 1885, Le Grand-Duché de Luxembourg historique et pittoresque, que l’usage du fer était courant dans les colonies (gallo-)romaines. Les premières usines ou forges apparaissent dès le début du XVIIe siècle (Lasauvage, Septfontaines, Ansembourg et Bissen).

Jean Rhein

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