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[Ligue 1] Double prime le FC Metz face à Dijon ?


Simon Falette et Metz ont joué un bien vilain tour à l'OM de Bouna Sarr. Cela demande désormais confirmation. (Photo : RL)

Cinq jours après s’être offert le scalp de l’OM, Metz retrouve ce mercredi soir Saint-Symphorien où il accueille le promu bourguignon.

Pour les Messins, l’objectif sera de bonifier l’exploit réalisé contre Marseille.

C’est une rengaine qui tourne en boucle du côté de Saint-Symphorien. Un virus auditif qu’il va bien falloir soigner un jour. Confirmer ! Un verbe que les Messins ont bien du mal à conjuguer cette saison. Pourtant, après leur succès face à Marseille (1-0), vendredi dernier, il leur est recommandé de plonger dans le Bescherelle à l’occasion de la venue de Dijon aujourd’hui. Un impératif pour réussir un nouveau devoir à la maison.

Car ce n’est pas le tout d’être parvenu à faire chuter l’OM, un épilogue qui n’allait d’ailleurs pas forcément de soi au regard du visage affiché par les Olympiens avant leur périple mosellan. Encore faut-il être capable de toucher les dividendes d’un tel exploit face à un autre promu. D’ailleurs, alors qu’ils savouraient encore le bien vilain tour joué à Bouna Sarr et ses partenaires, tous les Messins invités à s’exprimer devant les médias ont vite insisté sur la nécessité d’enchaîner dès ce soir.

Parce que la communion affichée avec son public appelle le FC Metz à faire sa confirmation. Parce qu’une nouvelle victoire le transformerait en candidat crédible au maintien. Et parce que tout autre résultat susciterait de nouveau le doute, même plus, la perplexité. «Dijon est une équipe qui évolue dans notre catégorie et on sait combien sont importantes les confrontations directes ?», confirme l’entraîneur mosellan, Philippe Hinschberger.

Jusqu’ici, Thomas Didillon et les siens n’ont reçu que très peu d’équipes supposées jouer dans la même cour. Alors qu’ils restent sur deux victoires de rang à domicile – et qu’ils n’ont plus perdu chez eux depuis leur défaite face à Nice fin octobre, soit six matches –, les Lorrains seraient donc bien inspirés de réaliser la passe de trois.

Attention à Dijon !

En attendant de récupérer éventuellement les deux points retirés par la LFP après l’affaire des pétards (l’appel sera examiné le 21 février), un succès aujourd’hui permettrait aux Grenats de s’offrir une bonne bouffée d’oxygène avant d’aller défier l’ogre monégasque dans son antre en fin de semaine. Pour parvenir à ses fins, Metz doit néanmoins réapprendre (à nouveau) la régularité dans la performance, dans les résultats et, surtout, dans l’attitude. Le frais souvenir de la dépression messine en fin d’année 2016 reste prégnant. Tout comme ces preuves ostensibles de rétablissement entrevues à Nice (0-0) et contre Montpellier (2-0) balayées par une sévère et inexplicable rechute du côté d’Angers (2-0).

Attention, néanmoins, de ne pas sombrer dans un optimisme béat. Certes l’OM est tombé à Saint-Symphorien et, sur le papier, Dijon semble une proie plus facile. «On connaît très bien cette équipe qui, malgré sa défaite face à Paris (1-3), est en forme, prévient Philippe Hinschberger. Elle est joueuse, généreuse, techniquement très intéressante et elle est donc capable de faire mal.»

Voilà donc Metz au pied d’un nouvel obstacle. Loin d’être insurmontable. Mais le caractère de ce rendez-vous entre candidats au maintien ajoute un brin de pression supplémentaire à des Messins qui ont l’occasion de mettre leur réussite maison à l’épreuve. Avec, au bout, une double prime.

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)

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